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laborare a frigore

  • 1 laboro

    lăbōro, āre, āvi, ātum    - intr. et qqf. tr. - [st1]1 [-] travailler, prendre de la peine, se donner du mal.    - aratores sibi laborant, Cic. Verr. 3, 121: les cultivateurs travaillent pour eux.    - pro aliquo laborare, Cic. de Or. 2, 206: travailler pour qqn.    - in aliqua re laborare, Cic. Nat. 3, 62: travailler à qqch.    - laborare ut + subj.: travailler à ce que, prendre de la peine pour que.    - animo laborabat ut, Cic.: il songeait à...    - laborare ne + subj.: travailler pour que ne pas.    - laborabat ne: il travaillait à empêcher de.    - laborare + inf.: s'occuper de, s'efforcer de.    - brevis esse laboro, Hor.: je m'efforce d'être bref.    - laborare + prop. inf.: tâcher que.    - quod ne nunc quidem fieri laborabo, Sen. Ep. 124: je vais tâcher que cela n'arrive pas même maintenant. [st1]2 [-] être en peine, s'inquiéter.    - si delectamur.., sin laboramus, Cic. Fin. 1, 3: si nous éprouvons du plaisir..., mais si au contraire nous éprouvons de la peine.    - hoc laborant, Cic. Caecil. 68: voilà ce qui les met en peine.    - de aliqua re laborare, Cic.: se mettre en peine de qqch.    - de aliquo laborare, Cic. Phil. 8, 27: se mettre en peine au sujet de qqn.    - in aliqua re laborare, Cic. Att. 4, 1, 3: se mettre en peine à propos de qqch.    - avec inter. ind. - quam sibi constantes dicat, non laborat, Cic. Tusc. 5, 26: à quel point est-il d'accord avec lui-même? il ne s'en met pas en peine, [st1]3 [-] peiner, être dans l'embarras, être dans des difficultés, être en danger.    - ab re frumentaria laborare, Caes.: être dans l'embarras sous le rapport de l'approvisionnement de blé.    - laborantibus nostris... submittit, Caes. BG. 7, 20, 2: aux nôtres qui étaient en danger il envoie en secours....    - ab equite hoste, a pedite laborare, Liv. 9, 19, 15: être mis en danger par la cavalerie des ennemis, par leur infanterie.    - passif impers. - ad munitiones laboratur, Caes. BG. 7, 85, 4: la situation est critique près des retranchements. [st1]4 [-] être dans un malaise, être tourmenté, être incommodé.    - a frigore et aestu laborare, Varr. R. 2, 2. 17: être incommodé du froid et de la chaleur.    - morbo aliquo laborare, Cic. Fin. 1, 59: être incommodé de qq maladie.    - ex renibus laborare, Cic. Tusc. 2, 60: souffrir des reins.    - laborare ventre: avoir mal au ventre.    - ex invidia laborare: être en butte à l'impopularité.    - ex odio laborare: être en butte à la haine.    - ex desiderio laborare, Cic. Fam. 16, 11, 1: souffrir du regret de l'absence.    - ex aere alieno laborare, Caes. BC. 3, 22, 1: être tourmenté par les dettes.    - aliud est dolere, aliud laborare, Cic. Tusc. 2, 25: autre chose est de souffrir, autre chose est de peiner.    - sine febri laborare, Cic. Att. 5, 8, 1: être indisposé sans fièvre.    - ejus artus laborabant, Cic. Tusc. 2, 61: il souffrait de la goutte.    - cujus manu sit percussus, non laboro, Cic. Rosc. Am. 34, 97: qui l'a frappé, je ne m'en soucie pas.    - en parl. des éclipses - curare, cum Luna laboret, Cic. Tusc. 1, 92: être en souci quand la Lune est en défaillance.    - haec mihi ampliora multo sunt, quam illa ipsa propter quae haec laborantur, Cic. Fam. 3, 13, 1: de telles démonstrations d'amitié sont beaucoup plus importantes pour moi que ces avantages mêmes pour lesquels elles sont dépensées.    - minus id nobis laborandum est, qualis... Cic. Verr. 2, 76: nous n'avons guère à nous inquiéter de savoir quel... [st1]5 - tr. - faire par le travail, élaborer.    - arte laboratae vestes, Virg. En. 1, 639: étoffes travaillées avec art.    - dona laboratae Cereris, Virg. En. 8, 181: les présents, oeuvre de Cérès (le pain ou les galettes).    - laborare frumenta, Tac.: cultiver le blé.    - quale non perfectius meae laborarint manus, Hor.: tel que mes mains n'auraient rien pu exécuter de plus parfait.    - laborare letum alicui, Sil.: préparer la mort de qqn.
    * * *
    lăbōro, āre, āvi, ātum    - intr. et qqf. tr. - [st1]1 [-] travailler, prendre de la peine, se donner du mal.    - aratores sibi laborant, Cic. Verr. 3, 121: les cultivateurs travaillent pour eux.    - pro aliquo laborare, Cic. de Or. 2, 206: travailler pour qqn.    - in aliqua re laborare, Cic. Nat. 3, 62: travailler à qqch.    - laborare ut + subj.: travailler à ce que, prendre de la peine pour que.    - animo laborabat ut, Cic.: il songeait à...    - laborare ne + subj.: travailler pour que ne pas.    - laborabat ne: il travaillait à empêcher de.    - laborare + inf.: s'occuper de, s'efforcer de.    - brevis esse laboro, Hor.: je m'efforce d'être bref.    - laborare + prop. inf.: tâcher que.    - quod ne nunc quidem fieri laborabo, Sen. Ep. 124: je vais tâcher que cela n'arrive pas même maintenant. [st1]2 [-] être en peine, s'inquiéter.    - si delectamur.., sin laboramus, Cic. Fin. 1, 3: si nous éprouvons du plaisir..., mais si au contraire nous éprouvons de la peine.    - hoc laborant, Cic. Caecil. 68: voilà ce qui les met en peine.    - de aliqua re laborare, Cic.: se mettre en peine de qqch.    - de aliquo laborare, Cic. Phil. 8, 27: se mettre en peine au sujet de qqn.    - in aliqua re laborare, Cic. Att. 4, 1, 3: se mettre en peine à propos de qqch.    - avec inter. ind. - quam sibi constantes dicat, non laborat, Cic. Tusc. 5, 26: à quel point est-il d'accord avec lui-même? il ne s'en met pas en peine, [st1]3 [-] peiner, être dans l'embarras, être dans des difficultés, être en danger.    - ab re frumentaria laborare, Caes.: être dans l'embarras sous le rapport de l'approvisionnement de blé.    - laborantibus nostris... submittit, Caes. BG. 7, 20, 2: aux nôtres qui étaient en danger il envoie en secours....    - ab equite hoste, a pedite laborare, Liv. 9, 19, 15: être mis en danger par la cavalerie des ennemis, par leur infanterie.    - passif impers. - ad munitiones laboratur, Caes. BG. 7, 85, 4: la situation est critique près des retranchements. [st1]4 [-] être dans un malaise, être tourmenté, être incommodé.    - a frigore et aestu laborare, Varr. R. 2, 2. 17: être incommodé du froid et de la chaleur.    - morbo aliquo laborare, Cic. Fin. 1, 59: être incommodé de qq maladie.    - ex renibus laborare, Cic. Tusc. 2, 60: souffrir des reins.    - laborare ventre: avoir mal au ventre.    - ex invidia laborare: être en butte à l'impopularité.    - ex odio laborare: être en butte à la haine.    - ex desiderio laborare, Cic. Fam. 16, 11, 1: souffrir du regret de l'absence.    - ex aere alieno laborare, Caes. BC. 3, 22, 1: être tourmenté par les dettes.    - aliud est dolere, aliud laborare, Cic. Tusc. 2, 25: autre chose est de souffrir, autre chose est de peiner.    - sine febri laborare, Cic. Att. 5, 8, 1: être indisposé sans fièvre.    - ejus artus laborabant, Cic. Tusc. 2, 61: il souffrait de la goutte.    - cujus manu sit percussus, non laboro, Cic. Rosc. Am. 34, 97: qui l'a frappé, je ne m'en soucie pas.    - en parl. des éclipses - curare, cum Luna laboret, Cic. Tusc. 1, 92: être en souci quand la Lune est en défaillance.    - haec mihi ampliora multo sunt, quam illa ipsa propter quae haec laborantur, Cic. Fam. 3, 13, 1: de telles démonstrations d'amitié sont beaucoup plus importantes pour moi que ces avantages mêmes pour lesquels elles sont dépensées.    - minus id nobis laborandum est, qualis... Cic. Verr. 2, 76: nous n'avons guère à nous inquiéter de savoir quel... [st1]5 - tr. - faire par le travail, élaborer.    - arte laboratae vestes, Virg. En. 1, 639: étoffes travaillées avec art.    - dona laboratae Cereris, Virg. En. 8, 181: les présents, oeuvre de Cérès (le pain ou les galettes).    - laborare frumenta, Tac.: cultiver le blé.    - quale non perfectius meae laborarint manus, Hor.: tel que mes mains n'auraient rien pu exécuter de plus parfait.    - laborare letum alicui, Sil.: préparer la mort de qqn.
    * * *
        Laboro, laboras, pen. prod. laborare. Cic. Mettre ou prendre peine à quelque chose, Travailler, Labourer, Ahanner, Pener.
    \
        Arma laborare. Stat. Faire et forger avec grand peine.
    \
        Laboro vt assentiar Epicuro. Cic. Je mets peine à, etc.
    \
        Laborare, per translationem. Cic. Estre malade, Avoir mal, Souffrir mal.
    \
        Laborare a frigore. Plin. Estre malade de froid.
    \
        Laborare a veritate. Liu. Souffrir et estre en peine, par faulte de pouvoir prouver la verité de quelque chose.
    \
        Laborare e dolore dicitur puerpera. Terent. Quand elle est en travail d'enfant.
    \
        Laborare ex renibus. Cic. Avoir mal aux reins.
    \
        Laborare ex inuidia. Cic. Estre envié et hay.
    \
        Laborare ex inscientia. Cic. Avoir beaucoup d'ennuy par faulte de scavoir et de congnoistre.
    \
        Cuius cornu in acie laboraret, diis se manibus voueret. Plin. iunior. Seroit le plus foible, Auroit du pire.
    \
        In spem laborare. Ouid. Soubz espoir.
    \
        Ob auaritiam laborare. Horat. Estre avaritieux.
    \
        Ambitione laborare. Horat. Estre ambitieux d'honneurs.
    \
        Animo laborabat, vt reliquas ciuitates adiungeret. Caesar. Estoit en grand soulci de, etc.
    \
        Causa laborare. Quint. Avoir une cause qui ne soit pas favorable.
    \
        Cerebro laborare. Plaut. Avoir mal au cerveau.
    \
        Fame laborare. Colum. Mourir de faim.
    \
        Foenore laborare. Liu. Estre fort travaillé d'argent qu'on a prins à usure.
    \
        Frigore laborare. Colum. Estre malade ou gasté de froid.
    \
        Ingenio laborare. Martialis. Travailler d'esprit.
    \
        Iniuria laborare. Cic. Estre en ennuy et fascherie à tort et sans cause.
    \
        Hostibus laborare. Cic. Estre vexé et tormenté par, etc.
    \
        Odio laborare apud hostes, et contemptu inter socios. Liu. Estre hay des ennemis, et desprisé de ses compaignons.
    \
        Re frumentia laborare. Caesar. Avoir disette de bleds.
    \
        Vitiis laborare. Liu. Estre vitieux, Plein de vices.
    \
        Cuius manu sit percussus, non laboro. Cic. Il ne m'en chault qui l'ayt tué, Je n'en ay que faire, Je n'y prens point garde, Je ne m'en soulcie point, Je ne m'en donne point de peine.
    \
        Nihil est quod labores. Cicero. Tu n'as que faire de te soulcier et donner peine.
    \
        Ostendit in hac ipsa causa nihil esse quod laborarem. Ci. Qu'il n'y avoit rien dequoy je me deusse soulcier ou chagrigner.
    \
        Valde laboro ne id fiat. Lentulus ad Ciceronem. Je suis en grand soulci, et crains fort que ce ne se face.
    \
        Quasi de verbo, non de re laboretur. Cic. Comme si on se soulcioit, ou s'il estoit question du mot, et non point de la nature de la chose en soy.
    \
        Velim existimes non minus me de illius re laborare, quam ipsum de sua. Cice. Que je ne travaille point moins pour son affaire que luymesme.
    \
        Laboratur vehementer: inclinata res est. Cic. Noz adversaires ne dorment pas, mais travaillent fort.
    \
        Haud ita multo post pestilentia laboratum est. Liu. Il y eut grande peste.
    \
        Siccitate eo anno plurimum laboratum est. Liu. Il feit grandes seicheresses.

    Dictionarium latinogallicum > laboro

  • 2 a

    I 1. ā, ab, (преим. перед te) abs praep. cum abl.
    1) от, из окрестностей, из
    ab urbe Cs, Sl etc. — от города, от городской черты
    distare ( или abesse Pl etc.) a loco Hirt, L — находиться на (каком-л.) расстоянии ( или отстоять) от (какого-л.) места
    a pectore V — из глубины души, от (всего) сердца
    ad carcĕres a calce revocari погов. C — вернуться от конца к началу, т. е. начать жизнь сызнова
    2) с, у, со стороны, на, в, к
    Gallia attingit flumen Rhenum ab Helvetiis Cs — Галлия достигает (простирается до) реки Рейна у гельветской границы (со стороны гельветов)
    a porta Cs — у ворот, но тж. Pl считая от ворот
    a latere Cs etc.сбоку
    a tergo Cs etc.сзади
    a septemtrionibus Cs — на севере, с северной стороны
    ab omni parte H — со всех сторон, перен. во всех отношениях
    Cappadocia, quae patet a Syria C — Каппадокия, открытая (доступная) со стороны Сирии
    a puppi religatus C — привязанный к корме; но
    a summo Cs — с вершины, сверху, тж. в верхней части
    2.
    1) вслед за, после
    2) от, с
    3.
    перед словом, обозначающим действующее лицо или причину
    ab aliquo interire C (cadere T, occidere O) — пасть от чьей-л. руки
    animus ab ignaviā corruptus Sl — характер, развращённый ленью
    levior est plāga ab amico, quam a debitore погов. C — легче переносится удар от друга, чем от должника
    tempus triste a malis O — время, омрачённое бедствиями
    facinus natum a cupiditate C — преступление, порождённое алчностью
    4.
    происхождение, побудительная причина: от, из, из-за, вследствие
    nasci (oriri) ab aliquo C — происходить от кого-л.
    ab irā L — в гневе, по злобе
    5.
    в смысле освобождения, удерживания или защиты от кого-л., чего-л.
    agere ab aliquo PJ — выступать (на суде) от чьего-л. лица, т. е. в защиту кого-л.
    6.
    в отношении (чего-л.), в смысле
    ab annis V, O — по годам, согласно возрасту
    ab epistulis, тж. a manu servus Suсекретарь
    7. 8.
    от, у ( при глаголах со смыслом брать, получать, узнавать и т. п.)
    accipere epistulam ab aliquo C — получать от кого-л. письмо
    cognoscere (audire) aliquid ab aliquo Cs — узнать (услышать) что-л. у (от) кого-л.
    9. 10.
    для обозначения различия, несходства
    11.
    heros ab Achille secundus H — (Эант), второй после Ахилла герой
    II ā! = ah! III ā-, ab, abs-
    1) отделения, отсечения ( ab-rumpo)
    3) удаления (ab-sum, ab-sisto)
    4) отклонения, отказа ( ab-judico)
    5) превышения, преувеличения ( ab-undo), иногда с отриц. оттенком ( ab-utor)
    IV a- = ad-

    Латинско-русский словарь > a

  • 3 ab

    ăb, ā, abs, prep. with abl. This IndoEuropean particle (Sanscr. apa or ava, Etr. av, Gr. upo, Goth. af, Old Germ. aba, New Germ. ab, Engl. of, off) has in Latin the following forms: ap, af, ab (av), au-, a, a; aps, abs, as-. The existence of the oldest form, ap, is proved by the oldest and best MSS. analogous to the prep. apud, the Sanscr. api, and Gr. epi, and by the weakened form af, which, by the rule of historical grammar and the nature of the Latin letter f, can be derived only from ap, not from ab. The form af, weakened from ap, also very soon became obsolete. There are but five examples of it in inscriptions, at the end of the sixth and in the course of the seventh century B. C., viz.:

    AF VOBEIS,

    Inscr. Orell. 3114;

    AF MVRO,

    ib. 6601;

    AF CAPVA,

    ib. 3308;

    AF SOLO,

    ib. 589;

    AF LYCO,

    ib. 3036 ( afuolunt =avolant, Paul. ex Fest. p. 26 Mull., is only a conjecture). In the time of Cicero this form was regarded as archaic, and only here and there used in account-books; v. Cic. Or. 47, 158 (where the correct reading is af, not abs or ab), and cf. Ritschl, Monum. Epigr. p. 7 sq.—The second form of this preposition, changed from ap, was ab, which has become the principal form and the one most generally used through all periods—and indeed the only oue used before all vowels and h; here and there also before some consonants, particularly l, n, r, and s; rarely before c, j, d, t; and almost never before the labials p, b, f, v, or before m, such examples as ab Massiliensibus, Caes. B. C. 1, 35, being of the most rare occurrence.—By changing the b of ab through v into u, the form au originated, which was in use only in the two compounds aufero and aufugio for abfero, ab-fugio; aufuisse for afuisse, in Cod. Medic. of Tac. A. 12, 17, is altogether unusual. Finally, by dropping the b of ab, and lengthening the a, ab was changed into a, which form, together with ab, predominated through all periods of the Latin language, and took its place before all consonants in the later years of Cicero, and after him almoet exclusively.—By dropping the b without lengthening the a, ab occurs in the form a- in the two compounds a-bio and a-perio, q. v.—On the other hand, instead of reducing ap to a and a, a strengthened collateral form, aps, was made by adding to ap the letter s (also used in particles, as in ex, mox, vix). From the first, aps was used only before the letters c, q, t, and was very soon changed into abs (as ap into ab):

    abs chorago,

    Plaut. Pers. 1, 3, 79 (159 Ritschl):

    abs quivis,

    Ter. Ad. 2, 3, 1:

    abs terra,

    Cato, R. R. 51;

    and in compounds: aps-cessero,

    Plaut. Trin. 3, 1, 24 (625 R.); id. ib. 3, 2, 84 (710 R): abs-condo, abs-que, abs-tineo, etc. The use of abs was confined almost exclusively to the combination abs te during the whole ante-classic period, and with Cicero till about the year 700 A. U. C. (=B. C. 54). After that time Cicero evidently hesitates between abs te and a te, but during the last five or six years of his life a te became predominant in all his writings, even in his letters; consequently abs te appears but rarely in later authors, as in Liv. 10, 19, 8; 26, 15, 12;

    and who, perhaps, also used abs conscendentibus,

    id. 28, 37, 2; v. Drakenb. ad. h. l. (Weissenb. ab).—Finally abs, in consequence of the following p, lost its b, and became ds- in the three compounds aspello, as-porto, and as-pernor (for asspernor); v. these words.—The late Lat. verb abbrevio may stand for adbrevio, the d of ad being assimilated to the following b.The fundamental signification of ab is departure from some fixed point (opp. to ad. which denotes motion to a point).
    I.
    In space, and,
    II.
    Fig., in time and other relations, in which the idea of departure from some point, as from source and origin, is included; Engl. from, away from, out of; down from; since, after; by, at, in, on, etc.
    I.
    Lit., in space: ab classe ad urbem tendunt, Att. ap. Non. 495, 22 (Trag. Rel. p. 177 Rib.):

    Caesar maturat ab urbe proficisci,

    Caes. B. G. 1, 7:

    fuga ab urbe turpissima,

    Cic. Att. 7, 21:

    ducite ab urbe domum, ducite Daphnim,

    Verg. E. 8, 68. Cicero himself gives the difference between ab and ex thus: si qui mihi praesto fuerit cum armatis hominibus extra meum fundum et me introire prohibuerit, non ex eo, sed ab ( from, away from) eo loco me dejecerit....Unde dejecti Galli? A Capitolio. Unde, qui cum Graccho fucrunt? Ex Capitolio, etc., Cic. Caecin. 30, 87; cf. Diom. p. 408 P., and a similar distinction between ad and in under ad.—Ellipt.: Diogenes Alexandro roganti, ut diceret, si quid opus esset: Nunc quidem paululum, inquit, a sole, a little out of the sun, Cic. Tusc. 5, 32, 92. —Often joined with usque:

    illam (mulierem) usque a mari supero Romam proficisci,

    all the way from, Cic. Clu. 68, 192; v. usque, I.—And with ad, to denote the space passed over: siderum genus ab ortu ad occasum commeant, from... to, Cic. N. D. 2, 19 init.; cf. ab... in:

    venti a laevo latere in dextrum, ut sol, ambiunt,

    Plin. 2, 47, 48, § 128.
    b.
    Sometimes with names of cities and small islands, or with domus (instead of the usual abl.), partie., in militnry and nautieal language, to denote the marching of soldiers, the setting out of a flcet, or the departure of the inhabitants from some place:

    oppidum ab Aenea fugiente a Troja conditum,

    Cic. Verr. 2, 4, 33:

    quemadmodum (Caesar) a Gergovia discederet,

    Caes. B. G. 7, 43 fin.; so id. ib. 7, 80 fin.; Sall. J. 61; 82; 91; Liv. 2, 33, 6 al.; cf.:

    ab Arimino M. Antonium cum cohortibus quinque Arretium mittit,

    Caes. B. C. 1, 11 fin.; and:

    protinus a Corfinio in Siciliam miserat,

    id. ib. 1, 25, 2:

    profecti a domo,

    Liv. 40, 33, 2;

    of setting sail: cum exercitus vestri numquam a Brundisio nisi hieme summa transmiserint,

    Cic. Imp. Pomp. 12, 32; so id. Fam. 15, 3, 2; Caes. B. C. 3, 23; 3, 24 fin.:

    classe qua advecti ab domo fuerant,

    Liv. 8, 22, 6;

    of citizens: interim ab Roma legatos venisse nuntiatum est,

    Liv. 21, 9, 3; cf.:

    legati ab Orico ad M. Valerium praetorem venerunt,

    id. 24, 40, 2.
    c.
    Sometimes with names of persons or with pronouns: pestem abige a me, Enn. ap. Cic. Ac. 2, 28, 89 (Trag. v. 50 Vahl.):

    Quasi ad adulescentem a patre ex Seleucia veniat,

    Plaut. Trin. 3, 3, 41; cf.:

    libertus a Fuflis cum litteris ad Hermippum venit,

    Cic. Fl. 20, 47:

    Nigidium a Domitio Capuam venisse,

    id. Att. 7, 24:

    cum a vobis discessero,

    id. Sen. 22:

    multa merces tibi defluat ab Jove Neptunoque,

    Hor. C. 1, 28, 29 al. So often of a person instead of his house, lodging, etc.: videat forte hic te a patre aliquis exiens, from the father, i. e. from his house, Ter. Heaut. 2, 2, 6:

    so a fratre,

    id. Phorm. 5, 1, 5:

    a Pontio,

    Cic. Att. 5, 3 fin.:

    ab ea,

    Ter. And. 1, 3, 21; and so often: a me, a nobis, a se, etc., from my, our, his house, etc., Plaut. Stich. 5, 1, 7; Ter. Heaut. 3, 2, 50; Cic. Att. 4, 9, 1 al.
    B.
    Transf., without the idea of motion. To designate separation or distance, with the verbs abesse, distare, etc., and with the particles longe, procul, prope, etc.
    1.
    Of separation:

    ego te afuisse tam diu a nobis dolui,

    Cic. Fam. 2, 1, 2:

    abesse a domo paulisper maluit,

    id. Verr. 2, 4, 18, § 39:

    tum Brutus ab Roma aberat,

    Sall. C. 40, 5:

    absint lacerti ab stabulis,

    Verg. G. 4, 14.—
    2.
    Of distance:

    quot milia fundus suus abesset ab urbe,

    Cic. Caecin. 10, 28; cf.:

    nos in castra properabamus, quae aberant bidui,

    id. Att. 5, 16 fin.; and:

    hic locus aequo fere spatio ab castris Ariovisti et Caesaris aberat,

    Caes. B. G. 1, 43, 1:

    terrae ab hujusce terrae, quam nos incolimus, continuatione distantes,

    Cic. N. D. 2, 66, 164:

    non amplius pedum milibus duobus ab castris castra distabant,

    Caes. B. C. 1, 82, 3; cf. id. lb. 1, 3, 103.—With adverbs: annos multos longinque ab domo bellum gerentes, Enn. ap. Non. 402, 3 (Trag. v. 103 Vahl.):

    cum domus patris a foro longe abesset,

    Cic. Cael. 7, 18 fin.; cf.:

    qui fontes a quibusdam praesidiis aberant longius,

    Caes. B. C. 3, 49, 5:

    quae procul erant a conspectu imperii,

    Cic. Agr. 2, 32, 87; cf.:

    procul a castris hostes in collibus constiterunt,

    Caes. B. G. 5, 17, 1; and:

    tu procul a patria Alpinas nives vides,

    Verg. E. 10, 46 (procul often also with simple abl.;

    v. procul): cum esset in Italia bellum tam prope a Sicilia, tamen in Sicilia non fuit,

    Cic. Verr. 2, 5, 2, § 6; cf.:

    tu apud socrum tuam prope a meis aedibus sedebas,

    id. Pis. 11, 26; and:

    tam prope ab domo detineri,

    id. Verr. 2, 2, 3, § 6.—So in Caesar and Livy, with numerals to designate the measure of the distance:

    onerariae naves, quae ex eo loco ab milibus passuum octo vento tenebatur,

    eight miles distant, Caes. B. G. 4, 22, 4; and without mentioning the terminus a quo: ad castra contenderunt, et ab milibus passunm minus duobus castra posuerunt, less than two miles off or distant, id. ib. 2, 7, 3; so id. ib. 2, 5, 32; 6, 7, 3; id. B. C. 1, 65; Liv. 38, 20, 2 (for which:

    duo milia fere et quingentos passus ab hoste posuerunt castra,

    id. 37, 38, 5). —
    3.
    To denote the side or direction from which an object is viewed in its local relations,=a parte, at, on, in: utrum hacin feriam an ab laeva latus? Enn. ap. Plaut. Cist. 3, 10 (Trag. v. 38 Vahl.); cf.:

    picus et cornix ab laeva, corvos, parra ab dextera consuadent,

    Plaut. As. 2, 1, 12: clamore ab ea parte audito. on this side, Caes. B. G. 3, 26, 4: Gallia Celtica attingit ab Sequanis et Helvetiis flumen Rhenum, on the side of the Sequani, i. e. their country, id. ib. 1, 1, 5:

    pleraque Alpium ab Italia sicut breviora ita arrectiora sunt,

    on the Italian side, Liv. 21, 35, 11:

    non eadem diligentia ab decumuna porta castra munita,

    at the main entrance, Caes. B. G. 3, 25 fin.:

    erat a septentrionibus collis,

    on the north, id. ib. 7, 83, 2; so, ab oriente, a meridie, ab occasu; a fronte, a latere, a tergo, etc. (v. these words).
    II.
    Fig.
    A.
    In time.
    1.
    From a [p. 3] point of time, without reference to the period subsequently elapsed. After:

    Exul ab octava Marius bibit,

    Juv. 1,40:

    mulieres jam ab re divin[adot ] adparebunt domi,

    immediately after the sucrifice, Plaut. Poen. 3, 3, 4:

    Caesar ab decimae legionis cohortatione ad dextrum cornu profectus,

    Caes. B. G. 2, 25, 1:

    ab hac contione legati missi sunt,

    immediately after, Liv. 24, 22, 6; cf. id. 28, 33, 1; 40, 47, 8; 40, 49, 1 al.:

    ab eo magistratu,

    after this office, Sall. J. 63, 5:

    a summa spe novissima exspectabat,

    after the greatest hope, Tac. A. 6, 50 fin. —Strengthened by the adverbs primum, confestim, statim, protinus, or the adj. recens, immediately after, soon after:

    ut primum a tuo digressu Romam veni,

    Cic. Att. 1, 5, 4; so Suet. Tib. 68:

    confestim a proelio expugnatis hostium castris,

    Liv. 30, 36, 1:

    statim a funere,

    Suet. Caes. 85;

    and followed by statim: ab itinere statim,

    id. ib. 60:

    protinus ab adoptione,

    Vell. 2, 104, 3:

    Homerus qui recens ab illorum actate fuit,

    soon after their time, Cic. N. D. 3, 5; so Varr. R. R. 2, 8, 2; Verg. A. 6, 450 al. (v. also primum, confestim, etc.).—

    Sometimes with the name of a person or place, instead of an action: ibi mihi tuae litterae binae redditae sunt tertio abs te die,

    i. e. after their departure from you, Cic. Att. 5, 3, 1: in Italiam perventum est quinto mense a Carthagine Nov[adot ], i. e. after leaving (=postquam a Carthagine profecti sunt), Liv. 21, 38, 1:

    secundo Punico (bello) Scipionis classis XL. die a securi navigavit,

    i. e. after its having been built, Plin. 16, 39, 74, § 192. —Hence the poct. expression: ab his, after this (cf. ek toutôn), i. e. after these words, hereupon, Ov. M. 3, 273; 4, 329; 8, 612; 9, 764.
    2.
    With reference to a subsequent period. From, since, after:

    ab hora tertia bibebatur,

    from the third hour, Cic. Phil. 2, 41:

    infinito ex tempore, non ut antea, ab Sulla et Pompeio consulibus,

    since the consulship of, id. Agr. 2, 21, 56:

    vixit ab omni aeternitate,

    from all eternity, id. Div. 1, 51, 115:

    cum quo a condiscipulatu vivebat conjunctissime,

    Nep. Att. 5, 3:

    in Lycia semper a terrae motu XL. dies serenos esse,

    after an earthquake, Plin. 2, 96, 98, § 211 al.:

    centesima lux est haec ab interitu P. Clodii,

    since the death of, Cic. Mil. 35, 98; cf.:

    cujus a morte quintus hic et tricesimus annus est,

    id. Sen. 6, 19; and:

    ab incenso Capitolio illum esse vigesumiun annum,

    since, Sall. C. 47, 2:

    diebus triginta, a qua die materia caesa est,

    Caes. B. C. 1, 36.—Sometimes joined with usque and inde:

    quod augures omnes usque ab Romulo decreverunt,

    since the time of, Cic. Vat. 8, 20:

    jam inde ab infelici pugna ceciderant animi,

    from the very beginning of, Liv. 2, 65 fin. —Hence the adverbial expressions ab initio, a principio, a primo, at, in, or from the beginning, at first; v. initium, principium, primus. Likewise ab integro, anew, afresh; v. integer.—Ab... ad, from (a time)... to:

    ab hora octava ad vesperum secreto collocuti sumus,

    Cic. Att. 7, 8, 4; cf.:

    cum ab hora septima ad vesperum pugnatum sit,

    Caes. B. G. 1, 26, 2; and:

    a quo tempore ad vos consules anni sunt septingenti octoginta unus,

    Vell. 1, 8, 4; and so in Plautus strengthened by usque:

    pugnata pugnast usque a mane ad vesperum,

    from morning to evening, Plaut. Am. 1, 1, 97; id. Most. 3, 1, 3; 3, 2, 80.—Rarely ab... in: Romani ab sole orto in multum diei stetere in acie, from... till late in the day, Liv. 27, 2, 9; so Col. 2, 10, 17; Plin. 2, 31, 31, § 99; 2, 103, 106, § 229; 4, 12, 26, § 89.
    b.
    Particularly with nouns denoting a time of life:

    qui homo cum animo inde ab ineunte aetate depugnat suo,

    from an early age, from early youth, Plaut. Trin. 2, 2, 24; so Cic. Off. 2, 13, 44 al.:

    mihi magna cum co jam inde a pueritia fuit semper famillaritas,

    Ter. Heaut. 1, 2, 9; so,

    a pueritia,

    Cic. Tusc. 2, 11, 27 fin.; id. Fam. 5, 8, 4:

    jam inde ab adulescentia,

    Ter. Ad. 1, 1, 16:

    ab adulescentia,

    Cic. Rep. 2, 1:

    jam a prima adulescentia,

    id. Fam. 1, 9, 23:

    ab ineunte adulescentia,

    id. ib. 13, 21, 1; cf.

    followed by ad: usque ad hanc aetatem ab incunte adulescentia,

    Plaut. Trin. 2, 2, 20:

    a primis temporibus aetatis,

    Cic. Fam. 4, 3, 3:

    a teneris unguiculis,

    from childhood, id. ib. 1, 6, 2:

    usque a toga pura,

    id. Att. 7, 8, 5:

    jam inde ab incunabulis,

    Liv. 4, 36, 5:

    a prima lanugine,

    Suet. Oth. 12:

    viridi ab aevo,

    Ov. Tr. 4, 10, 17 al.;

    rarely of animals: ab infantia,

    Plin. 10, 63, 83, § 182.—Instead of the nom. abstr. very often (like the Greek ek paioôn, etc.) with concrete substantives: a pucro, ab adulescente, a parvis, etc., from childhood, etc.:

    qui olim a puero parvulo mihi paedagogus fuerat,

    Plaut. Merc. 1, 1, 90; so,

    a pausillo puero,

    id. Stich. 1, 3, 21:

    a puero,

    Cic. Ac. 2, 36, 115; id. Fam. 13, 16, 4 (twice) al.:

    a pueris,

    Cic. Tusc. 1, 24, 57; id. de Or. 1, 1, 2 al.:

    ab adulescente,

    id. Quint. 3, 12:

    ab infante,

    Col. 1, 8, 2:

    a parva virgine,

    Cat. 66, 26 al. —Likewise and in the same sense with adject.: a parvo, from a little child, or childhood, Liv. 1, 39, 6 fin.; cf.:

    a parvis,

    Ter. And. 3, 3, 7; Cic. Leg. 2, 4, 9:

    a parvulo,

    Ter. And. 1, 1, 8; id. Ad. 1, 1, 23; cf.:

    ab parvulis,

    Caes. B. G. 6, 21, 3:

    ab tenero,

    Col. 5, 6, 20;

    and rarely of animals: (vacca) a bima aut trima fructum ferre incipit,

    Varr. R. R. 2, 1, 13.
    B.
    In other relations in which the idea of going forth, proceeding, from something is included.
    1.
    In gen. to denote departure, separation, deterring, avoiding, intermitting, etc., or distance, difference, etc., of inanimate or abstract things. From: jus atque aecum se a malis spernit procul, Enn. ap. Non. 399, 10 (Trag. v. 224 Vahl.):

    suspitionem et culpam ut ab se segregent,

    Plaut. Trin. 1, 2, 42:

    qui discessum animi a corpore putent esse mortem,

    Cic. Tusc. 1, 9, 18:

    hic ab artificio suo non recessit,

    id. ib. 1, 10, 20 al.:

    quod si exquiratur usque ab stirpe auctoritas,

    Plaut. Trin. 1, 2, 180:

    condicionem quam ab te peto,

    id. ib. 2, 4, 87; cf.:

    mercedem gloriae flagitas ab iis, quorum, etc.,

    Cic. Tusc. 1, 15, 34:

    si quid ab illo acceperis,

    Plaut. Trin. 2, 2, 90:

    quae (i. e. antiquitas) quo propius aberat ab ortu et divina progenie,

    Cic. Tusc. 1, 12, 26:

    ab defensione desistere,

    Caes. B. C. 2, 12, 4:

    ne quod tempus ab opere intermitteretur,

    id. B. G. 7, 24, 2:

    ut homines adulescentis a dicendi studio deterream,

    Cic. de Or. 1, 25, 117, etc.—Of distance (in order, rank, mind, or feeling):

    qui quartus ab Arcesila fuit,

    the fourth in succession from, Cic. Ac. 1, 12, 46:

    tu nunc eris alter ab illo,

    next after him, Verg. E. 5, 49; cf.:

    Aiax, heros ab Achille secundus,

    next in rank to, Hor. S. 2, 3, 193:

    quid hoc ab illo differt,

    from, Cic. Caecin. 14, 39; cf.:

    hominum vita tantum distat a victu et cultu bestiarum,

    id. Off. 2, 4, 15; and:

    discrepare ab aequitate sapientiam,

    id. Rep. 3, 9 fin. (v. the verbs differo, disto, discrepo, dissideo, dissentio, etc.):

    quae non aliena esse ducerem a dignitate,

    Cic. Fam. 4, 7:

    alieno a te animo fuit,

    id. Deiot. 9, 24 (v. alienus). —So the expression ab re (qs. aside from the matter, profit; cf. the opposite, in rem), contrary to one's profit, to a loss, disadvantageous (so in the affirmative very rare and only ante-class.):

    subdole ab re consulit,

    Plaut. Trin. 2, 1, 12; cf. id. Capt. 2, 2, 88; more frequently and class. (but not with Cicero) in the negative, non, haud, ab re, not without advantage or profit, not useless or unprofitable, adcantageous:

    haut est ab re aucupis,

    Plaut. As. 1, 3, 71:

    non ab re esse Quinctii visum est,

    Liv. 35, 32, 6; so Plin. 27, 8, 35; 31, 3, 26; Suet. Aug. 94; id. Dom. 11; Gell. 18, 14 fin.; App. Dogm. Plat. 3, p. 31, 22 al. (but in Ter. Ad. 5, 3, 44, ab re means with respect to the money matter).
    2.
    In partic.
    a.
    To denote an agent from whom an action proceeds, or by whom a thing is done or takes place. By, and in archaic and solemn style, of. So most frequently with pass. or intrans. verbs with pass. signif., when the active object is or is considered as a living being: Laudari me abs te, a laudato viro, Naev. ap. Cic. Tusc. 4, 31, 67: injuria abs te afficior, Enn. ap. Auct. Her. 2, 24, 38:

    a patre deductus ad Scaevolam,

    Cic. Lael. 1, 1:

    ut tamquam a praesentibus coram haberi sermo videretur,

    id. ib. 1, 3:

    disputata ab eo,

    id. ib. 1, 4 al.:

    illa (i. e. numerorum ac vocum vis) maxime a Graecia vetere celebrata,

    id. de Or. 3, 51, 197:

    ita generati a natura sumus,

    id. Off. 1, 29, 103; cf.:

    pars mundi damnata a rerum natura,

    Plin. 4, 12, 26, § 88:

    niagna adhibita cura est a providentia deorum,

    Cic. N. D. 2, 51 al. —With intrans. verbs:

    quae (i. e. anima) calescit ab eo spiritu,

    is warmed by this breath, Cic. N. D. 2, 55, 138; cf. Ov. M. 1, 417: (mare) qua a sole collucet, Cic. Ac. 2, 105:

    salvebis a meo Cicerone,

    i. e. young Cicero sends his compliments to you, id. Att. 6, 2 fin.:

    a quibus (Atheniensibus) erat profectus,

    i. e. by whose command, Nep. Milt. 2, 3:

    ne vir ab hoste cadat,

    Ov. H. 9, 36 al. —A substantive or adjective often takes the place of the verb (so with de, q. v.):

    levior est plaga ab amico quam a debitore,

    Cic. Fam. 9, 16, 7; cf.:

    a bestiis ictus, morsus, impetus,

    id. Off. 2, 6, 19:

    si calor est a sole,

    id. N. D. 2, 52:

    ex iis a te verbis (for a te scriptis),

    id. Att. 16, 7, 5:

    metu poenae a Romanis,

    Liv. 32, 23, 9:

    bellum ingens a Volscis et Aequis,

    id. 3, 22, 2:

    ad exsolvendam fldem a consule,

    id. 27, 5, 6.—With an adj.:

    lassus ab equo indomito,

    Hor. S. 2, 2, 10:

    Murus ab ingenic notior ille tuo,

    Prop. 5, 1, 126:

    tempus a nostris triste malis,

    time made sad by our misfortunes, Ov. Tr. 4, 3, 36.—Different from per:

    vulgo occidebantur: per quos et a quibus?

    by whom and upon whose orders? Cic. Rosc. Am. 29, 80 (cf. id. ib. 34, 97: cujus consilio occisus sit, invenio; cujus manu sit percussus, non laboro); so,

    ab hoc destitutus per Thrasybulum (i. e. Thrasybulo auctore),

    Nep. Alc. 5, 4.—Ambiguity sometimes arises from the fact that the verb in the pass. would require ab if used in the active:

    si postulatur a populo,

    if the people demand it, Cic. Off. 2, 17, 58, might also mean, if it is required of the people; on the contrary: quod ab eo (Lucullo) laus imperatoria non admodum exspectabatur, not since he did not expect military renown, but since they did not expect military renown from him, Cic. Ac. 2, 1, 2, and so often; cf. Rudd. II. p. 213. (The use of the active dative, or dative of the agent, instead of ab with the pass., is well known, Zumpt, § 419. It is very seldom found in prose writers of the golden age of Roman liter.; with Cic. sometimes joined with the participles auditus, cognitus, constitutus, perspectus, provisus, susceptus; cf. Halm ad Cic. Imp. Pomp. 24, 71, and ad ejusdem, Cat. 1, 7 fin.; but freq. at a later period; e. g. in Pliny, in Books 2-4 of H. N., more than twenty times; and likewise in Tacitus seventeen times. Vid. the passages in Nipperd. ad Tac. A. 2, 49.) Far more unusual is the simple abl. in the designation of persons:

    deseror conjuge,

    Ov. H. 12, 161; so id. ib. 5, 75; id. M. 1, 747; Verg. A. 1, 274; Hor. C. 2, 4, 9; 1, 6, 2;

    and in prose,

    Quint. 3, 4, 2; Sen. Contr. 2, 1; Curt. 6, 7, 8; cf. Rudd. II. p. 212; Zumpt ad Quint. V. p. 122 Spalding.—Hence the adverbial phrase a se=uph heautou, sua sponte, of one's own uccord, spontaneously:

    ipsum a se oritur et sua sponte nascitur,

    Cic. Fin. 2, 24, 78:

    (urna) ab se cantat quoja sit,

    Plaut. Rud. 2, 5, 21 (al. eapse; cf. id. Men. 1, 2, 66); so Col. 11, 1, 5; Liv. 44, 33, 6.
    b.
    With names of towns to denote origin, extraction, instead of gentile adjectives. From, of:

    pastores a Pergamide,

    Varr. R. R. 2, 2, 1:

    Turnus ab Aricia,

    Liv. 1, 50, 3 (for which Aricinus, id. 1, 51, 1):

    obsides dant trecentos principum a Cora atque Pometia liberos,

    Liv. 2, 22, 2; and poet.: O longa mundi servator ab Alba, Auguste, thou who art descended from the old Alban race of kings (=oriundus, or ortus regibus Albanis), Prop. 5, 6, 37.
    c.
    In giving the etymology of a name: eam rem (sc. legem, Gr. nomon) illi Graeco putant nomine a suum cuique tribuendo appellatam, ego nostro a legendo, Cic. Leg. 1, 6, 19: annum intervallum regni fuit: id ab re... interregnum appellatum, Liv. 1, 17, 6:

    (sinus maris) ab nomine propinquae urbis Ambracius appellatus,

    id. 38, 4, 3; and so Varro in his Ling. Lat., and Pliny, in Books 1-5 of H. N., on almost every page. (Cf. also the arts. ex and de.)
    d.
    With verbs of beginning and repeating: a summo bibere, in Plaut. to drink in succession from the one at the head of the table:

    da, puere, ab summo,

    Plaut. As. 5, 2, 41; so,

    da ab Delphio cantharum circum, id Most. 1, 4, 33: ab eo nobis causa ordienda est potissimum,

    Cic. Leg. 1, 7, 21:

    coepere a fame mala,

    Liv. 4, 12, 7:

    cornicem a cauda de ovo exire,

    tail-foremost, Plin. 10, 16, 18:

    a capite repetis, quod quaerimus,

    Cic. Leg. 1, 6, 18 al.
    e.
    With verbs of freeing from, defending, or protecting against any thing:

    a foliis et stercore purgato,

    Cato, R. R. 65 (66), 1:

    tantumne ab re tuast oti tibi?

    Ter. Heaut. 1, [p. 4] 1, 23; cf.:

    Saguntini ut a proeliis quietem habuerant,

    Liv. 21, 11, 5:

    expiandum forum ab illis nefarii sceleris vestigiis,

    Cic. Rab. Perd. 4, 11:

    haec provincia non modo a calamitate, sed etiam a metu calamitatis est defendenda,

    id. Imp. Pomp. 6, 14 (v. defendo):

    ab incendio urbem vigiliis munitam intellegebat,

    Sall. C. 32:

    ut neque sustinere se a lapsu possent,

    Liv. 21, 35, 12:

    ut meam domum metueret atque a me ipso caveret,

    Cic. Sest. 64, 133.
    f.
    With verbs of expecting, fearing, hoping, and the like, ab =a parte, as, Cic. Att. 9, 7, 4: cum eadem metuam ab hac parte, since I fear the same from this side; hence, timere, metuere ab aliquo, not, to be afraid of any one, but, to fear something (proceeding from) from him:

    el metul a Chryside,

    Ter. And. 1, 1, 79; cf.:

    ab Hannibale metuens,

    Liv. 23, 36; and:

    metus a praetore,

    id. 23, 15, 7;

    v. Weissenb. ad h. l.: a quo quidem genere, judices, ego numquam timui,

    Cic. Sull. 20, 59:

    postquam nec ab Romanis robis ulla est spes,

    you can expect nothing from the Romans, Liv. 21, 13, 4.
    g.
    With verbs of fastening and holding:

    funiculus a puppi religatus,

    Cic. Inv. 2, 51, 154:

    cum sinistra capillum ejus a vertice teneret,

    Q. Cic. Pet. Cons. 3.
    h.
    Ulcisci se ab aliquo, to take vengeance on one:

    a ferro sanguis humanus se ulciscitur,

    Plin. 34, 14, 41 fin.
    i.
    Cognoscere ab aliqua re to knoio or learn by means of something (different from ab aliquo, to learn from some one):

    id se a Gallicis armis atque insignibus cognovisse,

    Caes. B. G. 1, 22.
    j.
    Dolere, laborare, valere ab, instead of the simple abl.:

    doleo ab animo, doleo ab oculis, doleo ab aegritudine,

    Plaut. Cist. 1, 1, 62:

    a morbo valui, ab animo aeger fui,

    id. Ep. 1, 2, 26; cf. id. Aul. 2, 2, 9:

    a frigore et aestu ne quid laborent,

    Varr. R. R. 2, 2, 17; so,

    a frigore laborantibus,

    Plin. 32, 10, 46, § 133; cf.:

    laborare ab re frumentaria,

    Caes. B. G. 7, 10, 1; id. B. C. 3, 9; v. laboro.
    k.
    Where verbs and adjectives are joined with ab, instead of the simple abl., ab defines more exactly the respect in which that which is expressed by the verb or adj. is to be understood, in relation to, with regard to, in respect to, on the part of:

    ab ingenio improbus,

    Plaut. Truc. 4, 3, 59:

    a me pudica'st,

    id. Curc. 1, 1, 51:

    orba ab optimatibus contio,

    Cic. Fl. 23, 54; ro Ov. H. 6,156: securos vos ab hac parte reddemus, Planc. ap. Cic. Fam. 10, 24 fin. (v. securus):

    locus copiosus a frumento,

    Cic. Att. 5, 18, 2; cf.:

    sumus imparati cum a militibas tum a pecunia,

    id. ib. 7, 15 fin.:

    ille Graecus ab omni laude felicior,

    id. Brut. 16, 63:

    ab una parte haud satis prosperuin,

    Liv. 1, 32, 2 al.;

    so often in poets ab arte=arte,

    artfully, Tib. 1, 5, 4; 1, 9, 66; Ov. Am. 2, 4, 30.
    l.
    In the statement of the motive instead of ex, propter, or the simple abl. causae, from, out of, on account of, in consequence of: ab singulari amore scribo, Balb. ap. Cic. Att. 9, 7, B fin.:

    linguam ab irrisu exserentem,

    thrusting out the tongue in derision, Liv. 7, 10, 5:

    ab honore,

    id. 1, 8; so, ab ira, a spe, ab odio, v. Drak. ad Liv. 24, 30, 1: 26, 1, 3; cf. also Kritz and Fabri ad Sall. J. 31, 3, and Fabri ad Liv. 21, 36, 7.
    m.
    Especially in the poets instead of the gen.:

    ab illo injuria,

    Ter. And. 1, 1, 129:

    fulgor ab auro,

    Lucr. 2, 5:

    dulces a fontibus undae,

    Verg. G. 2, 243.
    n.
    In indicating a part of the whole, for the more usual ex, of, out of:

    scuto ab novissimis uni militi detracto,

    Caes. B. G. 2, 25, 1:

    nonnuill ab novissimis,

    id. ib.; Cic. Sest. 65, 137; cf. id. ib. 59 fin.: a quibus (captivis) ad Senatum missus (Regulus).
    o.
    In marking that from which any thing proceeds, and to which it belongs:

    qui sunt ab ea disciplina,

    Cic. Tusc. 2, 3, 7:

    ab eo qui sunt,

    id. Fin. 4, 3, 7:

    nostri illi a Platone et Aristotele aiunt,

    id. Mur. 30, 63 (in imitation of oi upo tinos).
    p.
    To designate an office or dignity (with or without servus; so not freq. till after the Aug. period;

    in Cic. only once): Pollex, servus a pedibus meus,

    one of my couriers, Cic. Att. 8, 5, 1; so,

    a manu servus,

    a secretary, Suet. Caes. 74: Narcissum ab eplstulis ( secretary) et Pallantem a rationibus ( accountant), id. Claud. 28; and so, ab actis, ab admissione, ab aegris, ab apotheca, ab argento, a balneis, a bibliotheca, a codicillis, a jumentis, a potione, etc. (v. these words and Inscr. Orell. vol. 3, Ind. xi. p. 181 sq.).
    q.
    The use of ab before adverbs is for the most part peculiar to later Latinity:

    a peregre,

    Vitr. 5, 7 (6), 8:

    a foris,

    Plin. 17, 24, 37; Vulg. Gen, 7, 16; ib. Matt. 23, 27:

    ab intus,

    ib. ib. 7, 15:

    ab invicem,

    App. Herb. 112; Vulg. Matt. 25, 32; Cypr. Ep. 63, 9: Hier. Ep. 18:

    a longe,

    Hyg. Fab. 257; Vulg. Gen. 22, 4; ib. Matt. 26, 58:

    a modo,

    ib. ib. 23, 39;

    Hier. Vit. Hilar.: a nune,

    Vulg. Luc. 1, 48:

    a sursum,

    ib. Marc. 15, 38.
    a.
    Ab is not repeated like most other prepositions (v. ad, ex, in, etc.) with pron. interrog. or relat. after subst. and pron. demonstr. with ab:

    Arsinoen, Stratum, Naupactum...fateris ab hostibus esse captas. Quibus autem hostibus? Nempe iis, quos, etc.,

    Cic. Pis. 37, 91:

    a rebus gerendis senectus abstrahit. Quibus? An iis, quae in juventute geruntur et viribus?

    id. Sen. 6:

    a Jove incipiendum putat. Quo Jove?

    id. Rep. 1, 36, 56:

    res publica, quascumque vires habebit, ab iis ipsis, quibus tenetur, de te propediem impetrabit,

    id. Fam. 4, 13, 5.—
    b.
    Ab in Plantus is once put after the word which it governs: quo ab, As. 1, 1, 106.—
    c.
    It is in various ways separated from the word which it governs:

    a vitae periculo,

    Cic. Brut. 91, 313:

    a nullius umquam me tempore aut commodo,

    id. Arch. 6, 12:

    a minus bono,

    Sall. C. 2, 6:

    a satis miti principio,

    Liv. 1, 6, 4:

    damnis dives ab ipsa suis,

    Ov. H. 9, 96; so id. ib. 12, 18; 13, 116.—
    d.
    The poets join a and que, making aque; but in good prose que is annexed to the following abl. (a meque, abs teque, etc.):

    aque Chao,

    Verg. G. 4, 347:

    aque mero,

    Ov. M. 3, 631:

    aque viro,

    id. H. 6, 156:

    aque suis,

    id. Tr. 5, 2, 74 al. But:

    a meque,

    Cic. Fam. 2, 16, 1:

    abs teque,

    id. Att. 3, 15, 4:

    a teque,

    id. ib. 8, 11, §

    7: a primaque adulescentia,

    id. Brut. 91, 315 al. —
    e.
    A Greek noun joined with ab stands in the dat.: a parte negotiati, hoc est pragmatikê, removisse, Quint. 3, 7, 1.
    III.
    In composition ab,
    1.
    Retains its original signif.: abducere, to take or carry away from some place: abstrahere, to draw auay; also, downward: abicere, to throw down; and denoting a departure from the idea of the simple word, it has an effect apparently privative: absimilis, departing from the similar, unlike: abnormis, departing from the rule, unusual (different from dissimilis, enormis); and so also in amens=a mente remotus, alienus ( out of one's senses, without self-control, insane): absurdus, missounding, then incongruous, irrational: abutor (in one of its senses), to misuse: aborior, abortus, to miscarry: abludo; for the privative force the Latin regularly employs in-, v. 2. in.—
    2.
    It more rarely designates completeness, as in absorbere, abutor ( to use up). (The designation of the fourth generation in the ascending or descending line by ab belongs here only in appearance; as abavus for quartus pater, great-great-grandfather, although the Greeks introduced upopappos; for the immutability of the syllable ab in abpatrnus and abmatertera, as well as the signif. Of the word abavus, grandfather's grandfather, imitated in abnepos, grandchild's grandchild, seems to point to a derivation from avi avus, as Festus, p. 13 Mull., explains atavus, by atta avi, or, rather, attae avus.)

    Lewis & Short latin dictionary > ab

  • 4 laboro

    labōro, āvī, ātum, āre (2. labor), I) v. intr. A) (nach 2. labor no. I) sich anstrengen, Anstrengungen machen, um etw. zu erreichen, a) = arbeiten, sich bemühen, sich Mühe geben, sich abmühen, bemüht sein, Sorge tragen, darauf bedacht sein, darauf hinarbeiten, darauf brennen, danach streben, ne labora, Ter.: cum aestu magno ducebat agmen, laborabat (hatte er Arbeit), Cic.: laborantem imitari, geschäftig tun, Sen.: sibi et populo Romano, non Verri laborare, Cic.: dies noctesque bonae menti, Sen.: deinde suppellectili laboratur, Sen.: lab. in angusto (auf ihrem engen Plätzchen), v. der Ameise, Sen.: lab. in alqa re, Cic.: de alqa re, Cic.: de alqo, Cic.: pro alqo, Cael. in Cic. ep.: pro salute alcis, Matius in Cic. ep.: in alqd, Liv., Sen. u. Quint.: circa alqd, Quint. – m. ut od. ne u. Konj., Cic.; verb. id contendere et laborare, ut etc., Cic.: nihil laboro, nisi ut salvus sis, Cic.: tum illud laboro, ut etc., Cic. – non laboro m. Infin., si sociis fidelissimis prospicere non laboratis, Cic. Verr. 3, 127; vgl. Cic. ad Att. 5, 2, 2: ne quaerere quidem de tanta re laborarunt, Nep. Pelop. 3, 1; poet. u. nachaug. auch laboro m. Infin. (s. Fritzsche Hor. sat. 2, 8, 19. Dräger Hist. Synt.2 2, 309), quem perspexisse laborant, Hor.: hunc atque hunc superare laborat, Hor.: quod nunc quoque ferre laboro, Ov.: amari ab eo laboravi, Plin. ep.: laborabat itaque invidiam praeteritorum contemptu praesentium demere, Iustin. – m. Acc. u. Infin., quod ne nunc quidem fieri laborabo, Sen. ep. 124, 1; vgl. Lucan. 1, 264. Iustin. 28, 3, 10 u. 36, 1, 7. – prägn., lab. alci, jmdm. dienen, cui (Iovi) tertia regna laborant, Sil. 8, 116. – b) sich darum kümmern, sich etwas daraus machen, sich darum scheren, α) v. Pers., vides iam dudum sudare laborantem, quo modo ea tuear, quae mihi tuenda sunt, Cic.: quorsum recĭdat responsum tuum, non magno opere laboro, Cic.: quo etiam magis laboro idem quam tu, Cic.: m. folg. Acc. u. Infin., non laboro, inquit, hoc loco discessisse Merulam, Varro. – B) (nach 2. labor no. II) durch od. wegen etwas seine Not haben, in Not, Verlegenheit, im Gedränge sein (sich befinden), sich nicht zu helfen wissen, geplagt, gedrückt, bedrängt werden, leiden, sich unangenehm (schmerzlich) berührt fühlen, in Sorge sein, morbo, krank sein, Cic.: ex pedibus, das Podagra haben, Cic.: ex intestinis, Bauchgrimmen haben, Cic.: e dolore, Ter., od. utero, Hor. u. Ov., Geburtsschmerzen haben: ferner frigore, Colum.: fame, Plin.: contrario vento, Lact.: a re frumentaria, Caes.: annonā, Liv.: pestilentiā, Liv.: magnitudine suā, Liv.: vitiis, Liv.: alienis malis (Ggstz. delectari suis bonis), Cic.: aut ab avaritia aut miserā ambitione, Hor.: ex inscientia, Cic.: ex invidia, Cic., od. odio, Liv.: ex aere alieno (in Schulden), Caes.: de existimatione alcis, Cic.: in re familiari (rücksichtlich des Standes unseres Vermögens), Cic.: in uno (sc. viro), um den einen sich quälen, d.i. für ihn erglühen, Hor.: alcis causā, propter alqm, Cic.: unpers., siccitate eo anno plurimum laboratum est, Liv. – absol. = leiden, in Not, im Gedränge, in Gefahr sein, aciem laborare vidit, Liv.: illi laboranti subvenire, Caes.: undique suis laborantibus succurrere, Caes.: non laboraremus, so würde es nicht so mißlich um uns stehen, Cic.: laboratur vehementer, man ist sehr besorgt, Cic. – β) v. lebl. Subjj., quod vehementer eius artus laborarent, daß er an Gicht u. Podagra heftig leide, Cic.: vehementissime utraque (navis triremis) ex concursu laborat, Caes.: paupertas sub onere nobilitatis laborans, Sen.: laborat veritas, Liv.: digitorum contractio nullo in motu laborat (findet Schwierigkeit), Cic. – v. der Mondfinsternis, aber zunächst v. Mond als Mondgöttin, cum Luna laboret, wenn Luna in Not ist (= wenn Mondfinsternis eintritt), Cic. Tusc. 1, 92: nec cur fraternis Luna laboret equis (weil dem Mond das Sonnenlicht entzogen ist), Prop. 2, 34, 52. – dann auch v. Mond als Mondlicht, cum luna laborare non creditur, Plin. 2, 42. – II) v. tr. mit Mühe verfertigen, -bearbeiten, quale non perfectius meae laborarint manus, Hor.: vestes arte laboratae, Verg.: tanto opere elaborata (erlernte) ars, Tac.: venenum laborat Antipater curiosum et efficax, läßt bereiten (mischen), Iul. Val. 3, 56 (31): poet., dona laboratae Cereris, das zu Brot verarbeitete Getreide, Verg.: frumenta ceterosque fructus patientius quam pro solita inertia Germanorum laborant, Getreide u. sonstige Früchte bauen sie mit größerer Ausdauer, als man nach der gewohnten Trägheit der Germanen erwarten sollte, Tac. Germ. 45.

    lateinisch-deutsches > laboro

  • 5 laboro

    labōro, āvī, ātum, āre (2. labor), I) v. intr. A) (nach 2. labor no. I) sich anstrengen, Anstrengungen machen, um etw. zu erreichen, a) = arbeiten, sich bemühen, sich Mühe geben, sich abmühen, bemüht sein, Sorge tragen, darauf bedacht sein, darauf hinarbeiten, darauf brennen, danach streben, ne labora, Ter.: cum aestu magno ducebat agmen, laborabat (hatte er Arbeit), Cic.: laborantem imitari, geschäftig tun, Sen.: sibi et populo Romano, non Verri laborare, Cic.: dies noctesque bonae menti, Sen.: deinde suppellectili laboratur, Sen.: lab. in angusto (auf ihrem engen Plätzchen), v. der Ameise, Sen.: lab. in alqa re, Cic.: de alqa re, Cic.: de alqo, Cic.: pro alqo, Cael. in Cic. ep.: pro salute alcis, Matius in Cic. ep.: in alqd, Liv., Sen. u. Quint.: circa alqd, Quint. – m. ut od. ne u. Konj., Cic.; verb. id contendere et laborare, ut etc., Cic.: nihil laboro, nisi ut salvus sis, Cic.: tum illud laboro, ut etc., Cic. – non laboro m. Infin., si sociis fidelissimis prospicere non laboratis, Cic. Verr. 3, 127; vgl. Cic. ad Att. 5, 2, 2: ne quaerere quidem de tanta re laborarunt, Nep. Pelop. 3, 1; poet. u. nachaug. auch laboro m. Infin. (s. Fritzsche Hor. sat. 2, 8, 19. Dräger Hist. Synt.2 2, 309), quem perspexisse laborant, Hor.: hunc atque hunc superare laborat, Hor.: quod nunc quoque ferre laboro, Ov.: amari ab eo laboravi, Plin. ep.: laborabat
    ————
    itaque invidiam praeteritorum contemptu praesentium demere, Iustin. – m. Acc. u. Infin., quod ne nunc quidem fieri laborabo, Sen. ep. 124, 1; vgl. Lucan. 1, 264. Iustin. 28, 3, 10 u. 36, 1, 7. – prägn., lab. alci, jmdm. dienen, cui (Iovi) tertia regna laborant, Sil. 8, 116. – b) sich darum kümmern, sich etwas daraus machen, sich darum scheren, α) v. Pers., vides iam dudum sudare laborantem, quo modo ea tuear, quae mihi tuenda sunt, Cic.: quorsum recĭdat responsum tuum, non magno opere laboro, Cic.: quo etiam magis laboro idem quam tu, Cic.: m. folg. Acc. u. Infin., non laboro, inquit, hoc loco discessisse Merulam, Varro. – B) (nach 2. labor no. II) durch od. wegen etwas seine Not haben, in Not, Verlegenheit, im Gedränge sein (sich befinden), sich nicht zu helfen wissen, geplagt, gedrückt, bedrängt werden, leiden, sich unangenehm (schmerzlich) berührt fühlen, in Sorge sein, morbo, krank sein, Cic.: ex pedibus, das Podagra haben, Cic.: ex intestinis, Bauchgrimmen haben, Cic.: e dolore, Ter., od. utero, Hor. u. Ov., Geburtsschmerzen haben: ferner frigore, Colum.: fame, Plin.: contrario vento, Lact.: a re frumentaria, Caes.: annonā, Liv.: pestilentiā, Liv.: magnitudine suā, Liv.: vitiis, Liv.: alienis malis (Ggstz. delectari suis bonis), Cic.: aut ab avaritia aut miserā ambitione, Hor.: ex inscientia, Cic.: ex invidia, Cic., od. odio, Liv.: ex aere alieno (in Schulden), Caes.: de existima-
    ————
    tione alcis, Cic.: in re familiari (rücksichtlich des Standes unseres Vermögens), Cic.: in uno (sc. viro), um den einen sich quälen, d.i. für ihn erglühen, Hor.: alcis causā, propter alqm, Cic.: unpers., siccitate eo anno plurimum laboratum est, Liv. – absol. = leiden, in Not, im Gedränge, in Gefahr sein, aciem laborare vidit, Liv.: illi laboranti subvenire, Caes.: undique suis laborantibus succurrere, Caes.: non laboraremus, so würde es nicht so mißlich um uns stehen, Cic.: laboratur vehementer, man ist sehr besorgt, Cic. – β) v. lebl. Subjj., quod vehementer eius artus laborarent, daß er an Gicht u. Podagra heftig leide, Cic.: vehementissime utraque (navis triremis) ex concursu laborat, Caes.: paupertas sub onere nobilitatis laborans, Sen.: laborat veritas, Liv.: digitorum contractio nullo in motu laborat (findet Schwierigkeit), Cic. – v. der Mondfinsternis, aber zunächst v. Mond als Mondgöttin, cum Luna laboret, wenn Luna in Not ist (= wenn Mondfinsternis eintritt), Cic. Tusc. 1, 92: nec cur fraternis Luna laboret equis (weil dem Mond das Sonnenlicht entzogen ist), Prop. 2, 34, 52. – dann auch v. Mond als Mondlicht, cum luna laborare non creditur, Plin. 2, 42. – II) v. tr. mit Mühe verfertigen, -bearbeiten, quale non perfectius meae laborarint manus, Hor.: vestes arte laboratae, Verg.: tanto opere elaborata (erlernte) ars, Tac.: venenum laborat Antipater curiosum et efficax, läßt be-
    ————
    reiten (mischen), Iul. Val. 3, 56 (31): poet., dona laboratae Cereris, das zu Brot verarbeitete Getreide, Verg.: frumenta ceterosque fructus patientius quam pro solita inertia Germanorum laborant, Getreide u. sonstige Früchte bauen sie mit größerer Ausdauer, als man nach der gewohnten Trägheit der Germanen erwarten sollte, Tac. Germ. 45.

    Ausführliches Lateinisch-deutsches Handwörterbuch > laboro

  • 6 a

    a, f., n., indécl., [première lettre de l’alphabet] Cic. Div. 1, 23 II abréviations diverses: A. = Aulus [prénom] II = antiquo, je rejette [la proposition sur les bulletins de vote dans les comices] II = absolvo, j’absous [sur les bulletins des juges] ; [d’où l’appellation] littera salutaris Cic. Mil. 15 II A. U. C. = anno urbis conditae ; a. u. c. = ab urbe condita ; a. d. VIII Kal. Nov. = ante diem octavum Kalendas Novembres II [dans les inscr.] A. = Augustus ; A.A. = Augusti duo ; A.A.A. = Augusti tres ; III viri A.A.A.F.F. = triumviri auro, argento, aeri flando, feriundo. ā, ou āh, interj., v. ah. ā, ăb, abs, prép. avec abl. (ἀπό). [ABCR]I [point de départ] [zapst]¶1 [avec des v. de mouvement, tr. ou int., simples ou composés] de: a) a signo Vortumni in Circum Maximum venire Cic. Verr. 1, 154: venir de la statue de Vertumne au Cirque Maxime, v. proficiscor, discedo, arcesso, etc ; b) [avec noms de pers.] de chez, d’auprès: a Caesare redire, Cic. Q. 2, 4, 6: revenir de chez César ; c) [sans verbe] non ille Serranus ab aratro, Cic. Sest. 72: non pas le fameux Serranus venu de sa charrue; quid tu, inquit, huc? a villa enim, credo, Cic. Fin. 3, 8: eh! dit-il, pourquoi toi ici? c’est de ta maison de campagne que tu viens, sans doute; d) [en parl de lettres] de la part de: litterae adlatae ab L. Porcio praetore, Liv. 26, 39, 1: une lettre apportée de la part du préteur L. Porcius, cf. Cic. Att. 7, 15, 5 ; 1, 15, 2; e) [avec adesse, marquant résultat du mouvement] adest a milite, Plaut. Ps. 924: il est là venant de la part du militaire, cf. Mil. 958, 1046; Ter. And. 268; Virg. En. 7, 454; dona adsunt tibi a Phaedria, Ter. Eun. 465: il y a là pour toi des présents de la part de Phaedria. f) [avec les noms de ville] de = des environs de [et non pas de l’intérieur de]: Cic., Caes. [zapst]¶2 [pour marquer la provenance] petere, postulare, quaerere, demander à; impetrare, obtenir de; accipere, recevoir de; habere, tenir de, etc.; emere, acheter à; sumere, haurire, prendre à, puiser à; trahere, tirer de; ducere, faire venir de, etc.; discere, audire, apprendre de, entendre de, etc. [zapst]¶3 [idée d’origine] a) oriri, prendre naissance à; fluere, découler de; nasci, naître de; proficisci, partir de, provenir de; ea sunt omnia non a natura, verum a magistro, Cic. Mur. 61: ces imperfections proviennent toutes non pas de la nature, mais du maître, cf. Har. 39; Fin. 1, 21; Off. 2, 69; sed haec et vetera et a Graecis, Cic. Tusc. 1, 74: mais tout cela c'est ancien et aussi tiré de l’histoire grecque, cf. Fam. 3, 13, 1; 5, 3, 1; 9, 16, 7; Par. 11; Sest. 122; b) [idée de naissance, de descendance] a Deucalione ortus, Tusc. 1, 21: né de Deucalion; a M. Tullio esse, Cic. Br. 62: descendre de M. Tullius II [filiation philosophique, littéraire, etc.] ab his oratores exstiterunt, Cic. Fin. 5, 7: d’eux (Péripatéticiens) sortirent des orateurs; erat ab isto Aristotele, Cic. de Or. 2, 160: il était de l’école de votre Aristote, cf. Or. 113; Mur. 63; c) Turnus Herdonius ab Aricia, Liv. l, 50, 3 [= Aricinus]: Turnus Herdonius d’Aricie, cf. 6, 13, 8; 6, 17, 7; pastor ab Amphryso, Virg. G. 3, 2: le berger Amphrysien [du fleuve Amphrysus] II de la maison de, [en parl. d’un esclave] Plaut. Ps. 616; Mil. 160; Curc. 407; Ter. And. 756; d) [étymologie] mater autem est a gerendis fructibus Ceres tamquam "Geres", Cic. Nat. 2, 67: quant à sa mère, son nom, Cérès, qui est comme Gérès, vient de gerere fructus, porter, produire les fruits, cf. 2, 64; 68; 2, 111; Leg. 2, 55; Varr. R. 1, 46; 2, 4, 17; 3, 12, 6, etc.; L. 5, 20; 5, 66 II maerere a marcere, Varr. L. 6, 50: maerere, s’affliger, vient de marcere, être affaissé; aures ab aveo, Varr. L. 6, 83: le mot aures, oreilles, vient de aveo, désirer [ABCR]II [mots grecs au datif ] L. 5, 103, etc. [zapst]¶4 [avec dare, possidere, promittere]: aliquid ab aliquo, donner, posséder, promettre qqch en le tenant de qqn, provenant de qqn, cf. Plaut. Cap. 449; Ps. 735; Cic. Flac. 44; Verr. 3, 177; a me argentum dedi, Plaut. Trin. 182: j’ai donné l’argent de ma poche, cf. 1144; Men. 545; aliquid a me promisi, Cic. de Or. 1, 111: j’ai promis qqch de mon fonds, cf. Pis. 84; Lucr. 4, 468; Suet. Caes. 84 II Antoni edictum legi a Bruto, Cic. Att. 16, 7, 7: l’édit d’Antoine, je l’ai lu de Brutus, le tenant de Brutus. [ABCR]II [éloignement, séparation, au pr. et fig.] de, loin de: [zapst]¶1 v. les verbes: dimittere, renvoyer de (loin de); excludere, deterrere, chasser de, détourner de, etc.; abhorrere, distare, differre, être éloigné de, différer de, etc.; de turba et a subselliis in otium se conferre, Cic. de Or, 2, 143: se retirer du milieu de la foule et loin des bancs du tribunal pour prendre du repos; ab oppido castra movere, Caes. BC. 3, 80, 7: en levant le camp s’éloigner de la ville; v. solvo, fugo, ejicio, aufero, etc. II [sans aucun verbe] a Chrysippo pedem numquam, Cic. Ac. 2, 143: de Chrysippe il ne s’éloigne jamais d’une semelle, cf. Att. 7, 3, 11; Fam. 7, 25, 2; nunc quidem paululum, inquit, a sole, Cic. Tusc. 5, 92: pour le moment, dit-il, écarte-toi un tant soit peu de mon soleil II [nuances] unde dejecti Galli? a Capitolio? unde, qui cum Graccho fuerunt? ex Capitolio, Cic. Caec. 88: d’où furent rejetés les Gaulois? de l’accès au Capitole: d’où les partisans de Gracchus? du Capitole, cf. 86 [zapst]¶2 avec les verbes defendere, tueri, munire, tegere, prohibere, arcere, etc. défendre, protéger, garantir contre, écarter de II stabula a ventis hiberno opponere soli, Virg. G. 3, 302: placer l’écurie à l’abri des vents [en face de] exposée au soleil d’hiver. [zapst]¶3 [expression] ab re, contrairement à l’intérêt: Plaut. Cap. 338; As. 224; Trin. 239; haud ab re duxi referre, Liv. 8, 11, 1: j’ai cru qu’il n’était pas inopportun de rapporter. [ABCR]III du côté de [zapst]¶1 [sens local] a tergo, a latere, a fronte, de dos, de franc, de front [de face]: a decumana porta, Caes. BG. 6, 37, 1: du côté de la porte décumane; ab ea parte, Caes. BG. 6, 37, 2: de ce côté; ab terra ingens labor succedentibus erat, Liv. 26, 46, 1: du côté de la terre, il y avait d’énormes difficultés pour les assaillants, cf. Sall. J. 17, 4; Plin. Ep. 2, 17, 21; surgens a puppi ventus, Virg. En. 5, 777: le vent s’élevant en poupe II ab Opis, Cic. Att. 6, 1, 17 [s.-ent. aede]: du côté du temple d’Ops (comp. ad Castoris), cf. Liv. 10, 47, 4 II Magnetes ab Sipylo, Cic. Q. 2, 9, 2: les Magnésiens qui habitent près du mont Sipyle, les Magnésiens du mont Sipyle, cf. Tac. An. 2, 47. [zapst]¶2 [point de départ, point d’attache]: stipites ab infimo revincti, Caes. BG. 7, 73, 3: troncs solidement attachés à la partie inférieure, par la base; cornua ab labris argento circumcludere, Caes. BG. 6, 28, 6: entourer d'argent les cornes sur les bords de la partie évasée. [zapst]¶3 [fig.] du côté de, du parti de, en faveur de: abs te stat, Plaut. Rud. 1100: il se tient de ton bord, cf. Cic. Inv. 1, 4; Br. 273; ab reo dicere, Cic. Clu. 93: parler en faveur de l'accusé; vide ne hoc totum sit a me, Cic. de Or. 1, 55: prends garde que cela ne soit tout en ma faveur; a petitore, a possessore agere, Plin. Ep. 6, 2, 2: plaider pour le compte du demandeur, du défendeur. [zapst]¶4 du côté de, sous le rapport de: a materno genere, Cic. Sull. 25: du côté maternel, par sa mère, cf. Ov. M. 2, 368; a re frumentaria laborare, Caes. BC. 3, 9, 5: souffrir de l'approvisionnement en blé; a mitilibus, a pecunia imparati, Cic. Att. 7, 15, 3: pris au dépourvu sous le rapport des troupes, de l'argent; ab exemplis copiose aliquid explicare, Cic. Br. 198: développer qqch avec une grande richesse d'exemples; tempus mutum a litteris, Cic. Att. 8, 14, 1: époque silencieuse sous le rapport des lettres [où l'on n'écrit point]; eorum impunitas fuit a judicio, a sermone, Cic. Post. 27: ils ont agi impunément au regard de la justice, au regard de l'opinion publique; mons vastus ab natura et humano cultu, Sall. J. 48, 3: montagne désolée sous le rapport de la nature du sol et de sa culture par l'homme [stérile et inculte]; ab omni parte, Hor. O. 2, 16, 27: sous tous les rapports. [zapst]¶5 servus a pedibus meis, Cic. Att. 8, 5, 1 [mss]: esclave qui me sert du point de vue de mes pieds [qui fait mes courses] II [puis ab suivi du nom de l'objet confié à la garde, à la surveillance] servus ab argento, a frumento, a veste, a vinis, esclave préposé à l'argenterie, à l'approvisionnement, à la garde-robe, aux vins; a bibliotheca, bibliothécaire; a valetudinario, infirmier; liberti ab epistulis et libellis et rationibus, Tac. An. 15, 35: affranchis chefs du secrétariat, maîtres des requêtes, chefs de la comptabilité; libertus et a memoria ejus, Suet. Aug. 79: son affranchi en même temps que son historiographe; novum officium instituit a voluptatibus, Suet. Tib. 42: il créa une nouvelle charge, l'intendance des plaisirs. [ABCR]IV à partir de: [zapst]¶1 de, à partir de, depuis: a porta Esquilina video... Cic. de Or. 2, 276: de la porte Esquiline je vois..., cf. Caes. BG. 2, 24, 2; ut erat a Gergovia despectus in castra, Caes. BG. 7, 45, 4: étant donné que de Gergovie la vue plongeait dans le camp; a vestibulo curiae, Liv. 1, 48, 1: dès le vestibule de la curie; gemere ab ulmo, Virg. B. 1, 58: gémir au sommet de l'orme; ab equo oppugnare, Prop. 3, 11, 13: assaillir à cheval; contra sensus ab sensibus repugnat, Lucr. 1, 693: il va à l'encontre des sens en s'appuyant sur les sens; ab summo, Caes. BG. 2, 18, 1: à partir du sommet, cf. 7, 73, 6; a medio ad summum, Cic. Tim. 20: du centre aux extrémités; da ab Delphio cantharum circum, Plaut. Most. 347: fais circuler la coupe en commençant par Delphium, cf. As. 891; orae maritimae praesum a Formiis, Cic. Fam. 16, 12, 5: je commande le littoral à partir de Formies; ab eo loco, Fam. 7, 25, 2: à partir de ce passage, de ces mots... [zapst]¶2 [évaluation d'une distance]: septumas esse aedes a porta, Plaut. Ps. 597: [il m'a dit] que c'était la septième maison à partir de la porte, cf. Varr. R. 3, 2, 14; Caes. BG. 2, 7, 3; 4, 22, 4; 5, 32, 1; quod tanta machinatio ab tanto spatio instrueretur, Caes. BG. 2, 20, 3: (ils se moquaient) de la construction à une si grande distance d'une si grande machine; v. longe, prope, procul avec ab; ultima stella a caelo, Cic. Rep. 6, 16: étoile la plus éloignée du firmament II [limites d'un espace] ab... ad, depuis... jusqu'à: Caes. BG. l, 1, 7; Liv. 1, 2, 5, ab imo ad summum totus moduli bipedalis, Hor. S. 2, 3, 308: de la base au sommet haut en tout de deux pieds; a Vestae ad Tabulam Valeriam, Cic. Fam. 14, 2, 2: du temple de Vesta à la Table Valérienne. [zapst]¶3 à partir de = y compris, avec: teneram ab radice ferens cupressum, Virg. G. 1, 20: portant un tendre cyprès avec ses racines; ab radicibus imis, Virg. G. 1, 319: [épis arrachés] avec toutes leurs racines. [ABCR]V [point de départ d'un jugement, d'une opinion, etc.] [zapst]¶1 d'après: aliquid ab aliqua re cognoscere, Caes. BG 1, 22, 2: reconnaître qqch d'après tel détail; a certo sensu et vero judicare de aliquo, Br. d. Fam. 11, 10, 1: juger qqn avec un sentiment sûr et vrai; ab annis spectare, Virg. En. 9, 235: considérer d'après l'âge; populum ab annis digerere, Ov. F. 6, 83: partager l'ensemble des citoyens d'après l'âge, cf. M. 14, 323; Tr. 4, 6, 39; Ep. 2, 86 II ab arte inexperta, Tib. 2, 1, 56: avec un art inexpérimenté, cf. 1, 5, 4; Ov. Tr. 2, 462. [zapst]¶2 [point de départ d'un sentiment], d'après, par suite de, du fait de: v. metuere, timere ab aliquo, craindre du fait de qqn, cf. Cic. Amer. 8; Fam. 5, 6, 2; Sul. 59; Phil. 7, 2; Liv.22, 36, 1; 24, 38, 9; v. sperare ab aliquo Cic. Off. 1, 49; Phil. 12, 26; Pis. 12; Liv. 21, 13, 3; metus omnis a vi atque ira deorum pulsus esset, Cic. Nat. 1, 45: toute crainte de la puissance et de la colère des dieux serait chassée, cf. Liv. 23, 15, 7; 23, 36, 1; 25, 33, 5, etc. [ABCR]VI à partir de [temps], depuis [zapst]¶1 a primo, a principio, dès le début; a principiis, dès les débuts; ab initio, dès le commencement; a puero, a pueritia, dès l'enfance; ab ineunte adulescentia, dès le commencement de la jeunesse II [à la prépos. se joignent souvent inde, jam, jam inde, statim, protinus] II longo spatio temporis a Dyrrachinis prœliis intermisso, Caes. BC. 3, 84, 1: un long intervalle de temps s'étant écoulé depuis les combats de Dyrrachium; ab hoc tempore anno sescentesimo rex erat, Cic. Rep. 1, 58: il était roi il y a six cents ans à compter de notre époque, cf. CM 19; ponite ante oculos unum quemque veterum; voltis a Romulo? voltis post liberam civitatem ab iis ipsis qui liberaverunt? Cic. Par. 11: évoquez la vie de chacun des anciens; voulez-vous remonter à Romulus? voulez-vous remonter, après la fondation de la liberté, à ceux précisément qui l'ont fondée? lex a sexagesimo anno senatorem non citat, Sen. Brev. 20, 4: la loi ne convoque pas le sénateur après soixante ans aux séances. [zapst]¶2 [noms de pers.] jam inde a Pontiano, Cic. Att. 12, 44, 2: depuis Pontianus [l'affaire de Pontianus]; exspecto te, a Peducaeo utique, Cic. Att. 12, 51, 1: je t'attends, en tout cas sans faute après Péducaeus [après l'affaire réglée avec Péducaeus] [zapst]¶3 [évaluation d'un laps de temps]: ab... ad (usque ad), depuis... jusqu'à: Cic. Br. 328; de Or. 2, 52; Caes. BG. 1, 26, 2; Liv. 26, 25, 11, etc. II [évaluation d'une durée, d'un rang chronologique] annus primus ab honorum perfunctione, Cic. de Or. 3, 7: la première année après l'achèvement des magistratures; quartus ab Arcesilao fuit, Cic. Ac. 1, 46: il fut le quatrième en partant d'Arcésilas; secundus a Romulo conditor urbis, Liv. 7, 1, 10: le second fondateur de Rome après Romulus, cf. 1, 17, 10; Hor. S. 2, 3, 193; Virg. B. 5, 49. [zapst]¶4 après, aussitôt après, au sortir de: ab re divina, Plaut. Pœn. 618: après le sacrifice; ab decimae legionis cohortatione profectus, Caes. BG. 2, 25, 1: étant parti, immédiatement après avoir harangué la dixième légion; a tuo digressu, Cic. Att. 1, 5, 4: après ton départ; ab ea [auctione] Cic. Att. 13, 30, 1: aussitôt après [la vente]; ab ipso cibo, Sen. Contr. 1, praef. 17: aussitôt après avoir mangé. [ABCR]VII du fait de, par l'effet de [zapst]¶1 [cause efficiente, surtout avec les inchoatifs]: calescere ab, Cic. Nat. 2, 138: se réchauffer grâce à; mitescere a sole, Cic. frg. F. 1, 17: s'adoucir sous l'action du soleil, cf. Varr. L. 5, 109; 7, 83; Ov. M. 1, 66; F. 5, 323 II qua mare a sole conlucet, Cic. Ac. 2, 105: sur toute l'étendue où la mer brille par l'effet du soleil, cf. Nat. 2, 92; zona torrida semper ab igni, Virg. G. 1, 234: zone toujours brûlante par suite du feu; lassus ab, Hor. S. 2, 2, 10: fatigué du fait de; a vento unda tumet, Ov. F. 2, 776: le vent fait gonfler l'onde, cf. 1, 215. [zapst]¶2 par suite de, par un effet de, en raison de [avec un nom de sentiment]: scio me ab singulari amore ac benevolentia, quaecumque scriba, tibi scribere, Balb. Fam. 9, 7 B, 3: je sais que c'est un attachement, un dévouement sans égal qui me font t'écrire tout ce que je t'écris; ab ira, Liv. 24, 30, 1: par l'effet de la colère; ab odio plebis an ab servili fraude, Liv. 3, 15, 7: par suite de la haine du peuple ou de la perfidie des esclaves; [constr. très fréq. d. Liv. cf. 5, 5, 3; 9, 40, 17; 10, 5, 2; 27, 17, 5; 28, 7, 9; 36, 24, 7; etc.]; a duabus causis punire princeps solet, Sen. Clem. 1, 20, 1: deux raisons d'ordinaire amènent le prince à punir; ab hoc, Varr. R. 2, 3, 7: par suite de cela, en raison de cela, cf. 2, 7, 6 II gravis ab, Ov. H. 10, 138: alourdi par; a somno languida, Ov. H, 10, 9: alanguie par le sommeil; dives ab, Ov. H. 9, 96: enrichi par. [ABCR]VIII [après les verbes passifs] [zapst]¶1 [avec un nom de pers. pour marquer le sujet logique de l'action; constr. courante] [zapst]¶2 [avec des noms de choses considérées comme des pers.]: a civitatibus, Cic. Verr. 3, 176: par les villes; a classe, Verr. 5, 63: par la flotte; a re publica, Cic. Mur. 7: par l'état; a legibus, Cic. Mil. 9: par les lois; a natura, Cic. Phil. 14, 32: par la nature; a studiis adulescentium, Cic. de Or. 3, 207: par le zèle des jeunes gens; a ventis invidiae, Cic. Verr. 3, 98: par les vents de la malveillance; a more majorum, Cic. Fam. 13, 10, 1: par la coutume des ancêtres; a vero, a falso, Cic. Ac. 2, 71: par le vrai, par le faux; defici a viribus, Caes. BC. 3, 64, 3: être abandonné par ses forces. [zapst]¶3 [après l'adj. verbal] Cic. de Or. 2, 86; Pomp. 34; etc. [zapst]¶4 [différent de per]: aliquid a suis vel per suos potius iniquos ad te esse delatum, Cic. ad Br. 1, 1, 1: [il m'a paru soupçonner] que ses ennemis t'ont rapporté ou plutôt t'ont fait rapporter quelque histoire; qui a te defensi et qui per te servati sunt, Cic. Pet. 38: ceux que tu as défendus et ceux que ton entremise a sauvés. [zapst]¶5 [avec des intr. équivalant pour le sens à des passifs] a paucis interire, Cic. Off. 2, 26: périr sous les coups de quelques hommes, cf. Lucr. 6, 709; mori ab, Cic. Fam 15,17, 2; Sen. Contr. 5. 3; perire ab, Nep. Reg. 3, 3; Ov. P, 3, 3, 46; cadere ab, Tac. An. 16, 9; vapulare ab, Sen. Contr. 9, 4, 2; Sen. Apoc. 15; Quint. 9, 2, 12. Q. [zapst]¶1 abs est rare; se trouve devant t, surtout dans l'expr. abs te II aps Inscr. et divers mss. de Plaut. et des lettres de Cic. II af, signalé par Cic. Or. 158, se lit dans des Inscr. [zapst]¶2 d'après les gram. anciens a se place devant les consonnes, ab devant les voyelles et devant h; mais ni les mss. ni les Inscr. ne vérifient cette règle. [zapst]¶3 qqf a, ab se trouvent après le relatif (quo ab): Plaut. As. 119; Rud. 555 II chez les poètes et chez Tacite, rarement ailleurs, entre le subst. et son déterminatif [adjectif, génitif, ou nom propre apposé]: judice ab uno Tac. An. 2, 60, par un seul juge; initio ab Suriae An. 4, 5, depuis les frontières de la Syrie; oppido a Canopo Tac. An 2, 60, à partir de la ville de Canope; uxore ab Octavia abhorrebat, Tac. An. 13, 12: il se détournait de son épouse Octavie II chez Ovide, séparé par ipse du complément: H. 9, 96; 12, 18; Pont. 3, 3, 46, etc. II quand il y a deux compléments liés par une copule, placé devant le second: Plaut. As. 163; Prop. 4, 3, 39; Ov. H. 6, 108, etc. [zapst]¶4 en composition, a devant m, v, (amovere, avertere); abs devant c, p, t (abscondere, abstinere, asportare = absportare); au devant f (auferre, aufugere), sauf afui parf. de absum; ab devant les autres consonnes, sauf aspernari au lieu de abspernari.
    * * *
    a, f., n., indécl., [première lettre de l’alphabet] Cic. Div. 1, 23 II abréviations diverses: A. = Aulus [prénom] II = antiquo, je rejette [la proposition sur les bulletins de vote dans les comices] II = absolvo, j’absous [sur les bulletins des juges] ; [d’où l’appellation] littera salutaris Cic. Mil. 15 II A. U. C. = anno urbis conditae ; a. u. c. = ab urbe condita ; a. d. VIII Kal. Nov. = ante diem octavum Kalendas Novembres II [dans les inscr.] A. = Augustus ; A.A. = Augusti duo ; A.A.A. = Augusti tres ; III viri A.A.A.F.F. = triumviri auro, argento, aeri flando, feriundo. ā, ou āh, interj., v. ah. ā, ăb, abs, prép. avec abl. (ἀπό). [ABCR]I [point de départ] [zapst]¶1 [avec des v. de mouvement, tr. ou int., simples ou composés] de: a) a signo Vortumni in Circum Maximum venire Cic. Verr. 1, 154: venir de la statue de Vertumne au Cirque Maxime, v. proficiscor, discedo, arcesso, etc ; b) [avec noms de pers.] de chez, d’auprès: a Caesare redire, Cic. Q. 2, 4, 6: revenir de chez César ; c) [sans verbe] non ille Serranus ab aratro, Cic. Sest. 72: non pas le fameux Serranus venu de sa charrue; quid tu, inquit, huc? a villa enim, credo, Cic. Fin. 3, 8: eh! dit-il, pourquoi toi ici? c’est de ta maison de campagne que tu viens, sans doute; d) [en parl de lettres] de la part de: litterae adlatae ab L. Porcio praetore, Liv. 26, 39, 1: une lettre apportée de la part du préteur L. Porcius, cf. Cic. Att. 7, 15, 5 ; 1, 15, 2; e) [avec adesse, marquant résultat du mouvement] adest a milite, Plaut. Ps. 924: il est là venant de la part du militaire, cf. Mil. 958, 1046; Ter. And. 268; Virg. En. 7, 454; dona adsunt tibi a Phaedria, Ter. Eun. 465: il y a là pour toi des présents de la part de Phaedria. f) [avec les noms de ville] de = des environs de [et non pas de l’intérieur de]: Cic., Caes. [zapst]¶2 [pour marquer la provenance] petere, postulare, quaerere, demander à; impetrare, obtenir de; accipere, recevoir de; habere, tenir de, etc.; emere, acheter à; sumere, haurire, prendre à, puiser à; trahere, tirer de; ducere, faire venir de, etc.; discere, audire, apprendre de, entendre de, etc. [zapst]¶3 [idée d’origine] a) oriri, prendre naissance à; fluere, découler de; nasci, naître de; proficisci, partir de, provenir de; ea sunt omnia non a natura, verum a magistro, Cic. Mur. 61: ces imperfections proviennent toutes non pas de la nature, mais du maître, cf. Har. 39; Fin. 1, 21; Off. 2, 69; sed haec et vetera et a Graecis, Cic. Tusc. 1, 74: mais tout cela c'est ancien et aussi tiré de l’histoire grecque, cf. Fam. 3, 13, 1; 5, 3, 1; 9, 16, 7; Par. 11; Sest. 122; b) [idée de naissance, de descendance] a Deucalione ortus, Tusc. 1, 21: né de Deucalion; a M. Tullio esse, Cic. Br. 62: descendre de M. Tullius II [filiation philosophique, littéraire, etc.] ab his oratores exstiterunt, Cic. Fin. 5, 7: d’eux (Péripatéticiens) sortirent des orateurs; erat ab isto Aristotele, Cic. de Or. 2, 160: il était de l’école de votre Aristote, cf. Or. 113; Mur. 63; c) Turnus Herdonius ab Aricia, Liv. l, 50, 3 [= Aricinus]: Turnus Herdonius d’Aricie, cf. 6, 13, 8; 6, 17, 7; pastor ab Amphryso, Virg. G. 3, 2: le berger Amphrysien [du fleuve Amphrysus] II de la maison de, [en parl. d’un esclave] Plaut. Ps. 616; Mil. 160; Curc. 407; Ter. And. 756; d) [étymologie] mater autem est a gerendis fructibus Ceres tamquam "Geres", Cic. Nat. 2, 67: quant à sa mère, son nom, Cérès, qui est comme Gérès, vient de gerere fructus, porter, produire les fruits, cf. 2, 64; 68; 2, 111; Leg. 2, 55; Varr. R. 1, 46; 2, 4, 17; 3, 12, 6, etc.; L. 5, 20; 5, 66 II maerere a marcere, Varr. L. 6, 50: maerere, s’affliger, vient de marcere, être affaissé; aures ab aveo, Varr. L. 6, 83: le mot aures, oreilles, vient de aveo, désirer [ABCR]II [mots grecs au datif ] L. 5, 103, etc. [zapst]¶4 [avec dare, possidere, promittere]: aliquid ab aliquo, donner, posséder, promettre qqch en le tenant de qqn, provenant de qqn, cf. Plaut. Cap. 449; Ps. 735; Cic. Flac. 44; Verr. 3, 177; a me argentum dedi, Plaut. Trin. 182: j’ai donné l’argent de ma poche, cf. 1144; Men. 545; aliquid a me promisi, Cic. de Or. 1, 111: j’ai promis qqch de mon fonds, cf. Pis. 84; Lucr. 4, 468; Suet. Caes. 84 II Antoni edictum legi a Bruto, Cic. Att. 16, 7, 7: l’édit d’Antoine, je l’ai lu de Brutus, le tenant de Brutus. [ABCR]II [éloignement, séparation, au pr. et fig.] de, loin de: [zapst]¶1 v. les verbes: dimittere, renvoyer de (loin de); excludere, deterrere, chasser de, détourner de, etc.; abhorrere, distare, differre, être éloigné de, différer de, etc.; de turba et a subselliis in otium se conferre, Cic. de Or, 2, 143: se retirer du milieu de la foule et loin des bancs du tribunal pour prendre du repos; ab oppido castra movere, Caes. BC. 3, 80, 7: en levant le camp s’éloigner de la ville; v. solvo, fugo, ejicio, aufero, etc. II [sans aucun verbe] a Chrysippo pedem numquam, Cic. Ac. 2, 143: de Chrysippe il ne s’éloigne jamais d’une semelle, cf. Att. 7, 3, 11; Fam. 7, 25, 2; nunc quidem paululum, inquit, a sole, Cic. Tusc. 5, 92: pour le moment, dit-il, écarte-toi un tant soit peu de mon soleil II [nuances] unde dejecti Galli? a Capitolio? unde, qui cum Graccho fuerunt? ex Capitolio, Cic. Caec. 88: d’où furent rejetés les Gaulois? de l’accès au Capitole: d’où les partisans de Gracchus? du Capitole, cf. 86 [zapst]¶2 avec les verbes defendere, tueri, munire, tegere, prohibere, arcere, etc. défendre, protéger, garantir contre, écarter de II stabula a ventis hiberno opponere soli, Virg. G. 3, 302: placer l’écurie à l’abri des vents [en face de] exposée au soleil d’hiver. [zapst]¶3 [expression] ab re, contrairement à l’intérêt: Plaut. Cap. 338; As. 224; Trin. 239; haud ab re duxi referre, Liv. 8, 11, 1: j’ai cru qu’il n’était pas inopportun de rapporter. [ABCR]III du côté de [zapst]¶1 [sens local] a tergo, a latere, a fronte, de dos, de franc, de front [de face]: a decumana porta, Caes. BG. 6, 37, 1: du côté de la porte décumane; ab ea parte, Caes. BG. 6, 37, 2: de ce côté; ab terra ingens labor succedentibus erat, Liv. 26, 46, 1: du côté de la terre, il y avait d’énormes difficultés pour les assaillants, cf. Sall. J. 17, 4; Plin. Ep. 2, 17, 21; surgens a puppi ventus, Virg. En. 5, 777: le vent s’élevant en poupe II ab Opis, Cic. Att. 6, 1, 17 [s.-ent. aede]: du côté du temple d’Ops (comp. ad Castoris), cf. Liv. 10, 47, 4 II Magnetes ab Sipylo, Cic. Q. 2, 9, 2: les Magnésiens qui habitent près du mont Sipyle, les Magnésiens du mont Sipyle, cf. Tac. An. 2, 47. [zapst]¶2 [point de départ, point d’attache]: stipites ab infimo revincti, Caes. BG. 7, 73, 3: troncs solidement attachés à la partie inférieure, par la base; cornua ab labris argento circumcludere, Caes. BG. 6, 28, 6: entourer d'argent les cornes sur les bords de la partie évasée. [zapst]¶3 [fig.] du côté de, du parti de, en faveur de: abs te stat, Plaut. Rud. 1100: il se tient de ton bord, cf. Cic. Inv. 1, 4; Br. 273; ab reo dicere, Cic. Clu. 93: parler en faveur de l'accusé; vide ne hoc totum sit a me, Cic. de Or. 1, 55: prends garde que cela ne soit tout en ma faveur; a petitore, a possessore agere, Plin. Ep. 6, 2, 2: plaider pour le compte du demandeur, du défendeur. [zapst]¶4 du côté de, sous le rapport de: a materno genere, Cic. Sull. 25: du côté maternel, par sa mère, cf. Ov. M. 2, 368; a re frumentaria laborare, Caes. BC. 3, 9, 5: souffrir de l'approvisionnement en blé; a mitilibus, a pecunia imparati, Cic. Att. 7, 15, 3: pris au dépourvu sous le rapport des troupes, de l'argent; ab exemplis copiose aliquid explicare, Cic. Br. 198: développer qqch avec une grande richesse d'exemples; tempus mutum a litteris, Cic. Att. 8, 14, 1: époque silencieuse sous le rapport des lettres [où l'on n'écrit point]; eorum impunitas fuit a judicio, a sermone, Cic. Post. 27: ils ont agi impunément au regard de la justice, au regard de l'opinion publique; mons vastus ab natura et humano cultu, Sall. J. 48, 3: montagne désolée sous le rapport de la nature du sol et de sa culture par l'homme [stérile et inculte]; ab omni parte, Hor. O. 2, 16, 27: sous tous les rapports. [zapst]¶5 servus a pedibus meis, Cic. Att. 8, 5, 1 [mss]: esclave qui me sert du point de vue de mes pieds [qui fait mes courses] II [puis ab suivi du nom de l'objet confié à la garde, à la surveillance] servus ab argento, a frumento, a veste, a vinis, esclave préposé à l'argenterie, à l'approvisionnement, à la garde-robe, aux vins; a bibliotheca, bibliothécaire; a valetudinario, infirmier; liberti ab epistulis et libellis et rationibus, Tac. An. 15, 35: affranchis chefs du secrétariat, maîtres des requêtes, chefs de la comptabilité; libertus et a memoria ejus, Suet. Aug. 79: son affranchi en même temps que son historiographe; novum officium instituit a voluptatibus, Suet. Tib. 42: il créa une nouvelle charge, l'intendance des plaisirs. [ABCR]IV à partir de: [zapst]¶1 de, à partir de, depuis: a porta Esquilina video... Cic. de Or. 2, 276: de la porte Esquiline je vois..., cf. Caes. BG. 2, 24, 2; ut erat a Gergovia despectus in castra, Caes. BG. 7, 45, 4: étant donné que de Gergovie la vue plongeait dans le camp; a vestibulo curiae, Liv. 1, 48, 1: dès le vestibule de la curie; gemere ab ulmo, Virg. B. 1, 58: gémir au sommet de l'orme; ab equo oppugnare, Prop. 3, 11, 13: assaillir à cheval; contra sensus ab sensibus repugnat, Lucr. 1, 693: il va à l'encontre des sens en s'appuyant sur les sens; ab summo, Caes. BG. 2, 18, 1: à partir du sommet, cf. 7, 73, 6; a medio ad summum, Cic. Tim. 20: du centre aux extrémités; da ab Delphio cantharum circum, Plaut. Most. 347: fais circuler la coupe en commençant par Delphium, cf. As. 891; orae maritimae praesum a Formiis, Cic. Fam. 16, 12, 5: je commande le littoral à partir de Formies; ab eo loco, Fam. 7, 25, 2: à partir de ce passage, de ces mots... [zapst]¶2 [évaluation d'une distance]: septumas esse aedes a porta, Plaut. Ps. 597: [il m'a dit] que c'était la septième maison à partir de la porte, cf. Varr. R. 3, 2, 14; Caes. BG. 2, 7, 3; 4, 22, 4; 5, 32, 1; quod tanta machinatio ab tanto spatio instrueretur, Caes. BG. 2, 20, 3: (ils se moquaient) de la construction à une si grande distance d'une si grande machine; v. longe, prope, procul avec ab; ultima stella a caelo, Cic. Rep. 6, 16: étoile la plus éloignée du firmament II [limites d'un espace] ab... ad, depuis... jusqu'à: Caes. BG. l, 1, 7; Liv. 1, 2, 5, ab imo ad summum totus moduli bipedalis, Hor. S. 2, 3, 308: de la base au sommet haut en tout de deux pieds; a Vestae ad Tabulam Valeriam, Cic. Fam. 14, 2, 2: du temple de Vesta à la Table Valérienne. [zapst]¶3 à partir de = y compris, avec: teneram ab radice ferens cupressum, Virg. G. 1, 20: portant un tendre cyprès avec ses racines; ab radicibus imis, Virg. G. 1, 319: [épis arrachés] avec toutes leurs racines. [ABCR]V [point de départ d'un jugement, d'une opinion, etc.] [zapst]¶1 d'après: aliquid ab aliqua re cognoscere, Caes. BG 1, 22, 2: reconnaître qqch d'après tel détail; a certo sensu et vero judicare de aliquo, Br. d. Fam. 11, 10, 1: juger qqn avec un sentiment sûr et vrai; ab annis spectare, Virg. En. 9, 235: considérer d'après l'âge; populum ab annis digerere, Ov. F. 6, 83: partager l'ensemble des citoyens d'après l'âge, cf. M. 14, 323; Tr. 4, 6, 39; Ep. 2, 86 II ab arte inexperta, Tib. 2, 1, 56: avec un art inexpérimenté, cf. 1, 5, 4; Ov. Tr. 2, 462. [zapst]¶2 [point de départ d'un sentiment], d'après, par suite de, du fait de: v. metuere, timere ab aliquo, craindre du fait de qqn, cf. Cic. Amer. 8; Fam. 5, 6, 2; Sul. 59; Phil. 7, 2; Liv.22, 36, 1; 24, 38, 9; v. sperare ab aliquo Cic. Off. 1, 49; Phil. 12, 26; Pis. 12; Liv. 21, 13, 3; metus omnis a vi atque ira deorum pulsus esset, Cic. Nat. 1, 45: toute crainte de la puissance et de la colère des dieux serait chassée, cf. Liv. 23, 15, 7; 23, 36, 1; 25, 33, 5, etc. [ABCR]VI à partir de [temps], depuis [zapst]¶1 a primo, a principio, dès le début; a principiis, dès les débuts; ab initio, dès le commencement; a puero, a pueritia, dès l'enfance; ab ineunte adulescentia, dès le commencement de la jeunesse II [à la prépos. se joignent souvent inde, jam, jam inde, statim, protinus] II longo spatio temporis a Dyrrachinis prœliis intermisso, Caes. BC. 3, 84, 1: un long intervalle de temps s'étant écoulé depuis les combats de Dyrrachium; ab hoc tempore anno sescentesimo rex erat, Cic. Rep. 1, 58: il était roi il y a six cents ans à compter de notre époque, cf. CM 19; ponite ante oculos unum quemque veterum; voltis a Romulo? voltis post liberam civitatem ab iis ipsis qui liberaverunt? Cic. Par. 11: évoquez la vie de chacun des anciens; voulez-vous remonter à Romulus? voulez-vous remonter, après la fondation de la liberté, à ceux précisément qui l'ont fondée? lex a sexagesimo anno senatorem non citat, Sen. Brev. 20, 4: la loi ne convoque pas le sénateur après soixante ans aux séances. [zapst]¶2 [noms de pers.] jam inde a Pontiano, Cic. Att. 12, 44, 2: depuis Pontianus [l'affaire de Pontianus]; exspecto te, a Peducaeo utique, Cic. Att. 12, 51, 1: je t'attends, en tout cas sans faute après Péducaeus [après l'affaire réglée avec Péducaeus] [zapst]¶3 [évaluation d'un laps de temps]: ab... ad (usque ad), depuis... jusqu'à: Cic. Br. 328; de Or. 2, 52; Caes. BG. 1, 26, 2; Liv. 26, 25, 11, etc. II [évaluation d'une durée, d'un rang chronologique] annus primus ab honorum perfunctione, Cic. de Or. 3, 7: la première année après l'achèvement des magistratures; quartus ab Arcesilao fuit, Cic. Ac. 1, 46: il fut le quatrième en partant d'Arcésilas; secundus a Romulo conditor urbis, Liv. 7, 1, 10: le second fondateur de Rome après Romulus, cf. 1, 17, 10; Hor. S. 2, 3, 193; Virg. B. 5, 49. [zapst]¶4 après, aussitôt après, au sortir de: ab re divina, Plaut. Pœn. 618: après le sacrifice; ab decimae legionis cohortatione profectus, Caes. BG. 2, 25, 1: étant parti, immédiatement après avoir harangué la dixième légion; a tuo digressu, Cic. Att. 1, 5, 4: après ton départ; ab ea [auctione] Cic. Att. 13, 30, 1: aussitôt après [la vente]; ab ipso cibo, Sen. Contr. 1, praef. 17: aussitôt après avoir mangé. [ABCR]VII du fait de, par l'effet de [zapst]¶1 [cause efficiente, surtout avec les inchoatifs]: calescere ab, Cic. Nat. 2, 138: se réchauffer grâce à; mitescere a sole, Cic. frg. F. 1, 17: s'adoucir sous l'action du soleil, cf. Varr. L. 5, 109; 7, 83; Ov. M. 1, 66; F. 5, 323 II qua mare a sole conlucet, Cic. Ac. 2, 105: sur toute l'étendue où la mer brille par l'effet du soleil, cf. Nat. 2, 92; zona torrida semper ab igni, Virg. G. 1, 234: zone toujours brûlante par suite du feu; lassus ab, Hor. S. 2, 2, 10: fatigué du fait de; a vento unda tumet, Ov. F. 2, 776: le vent fait gonfler l'onde, cf. 1, 215. [zapst]¶2 par suite de, par un effet de, en raison de [avec un nom de sentiment]: scio me ab singulari amore ac benevolentia, quaecumque scriba, tibi scribere, Balb. Fam. 9, 7 B, 3: je sais que c'est un attachement, un dévouement sans égal qui me font t'écrire tout ce que je t'écris; ab ira, Liv. 24, 30, 1: par l'effet de la colère; ab odio plebis an ab servili fraude, Liv. 3, 15, 7: par suite de la haine du peuple ou de la perfidie des esclaves; [constr. très fréq. d. Liv. cf. 5, 5, 3; 9, 40, 17; 10, 5, 2; 27, 17, 5; 28, 7, 9; 36, 24, 7; etc.]; a duabus causis punire princeps solet, Sen. Clem. 1, 20, 1: deux raisons d'ordinaire amènent le prince à punir; ab hoc, Varr. R. 2, 3, 7: par suite de cela, en raison de cela, cf. 2, 7, 6 II gravis ab, Ov. H. 10, 138: alourdi par; a somno languida, Ov. H, 10, 9: alanguie par le sommeil; dives ab, Ov. H. 9, 96: enrichi par. [ABCR]VIII [après les verbes passifs] [zapst]¶1 [avec un nom de pers. pour marquer le sujet logique de l'action; constr. courante] [zapst]¶2 [avec des noms de choses considérées comme des pers.]: a civitatibus, Cic. Verr. 3, 176: par les villes; a classe, Verr. 5, 63: par la flotte; a re publica, Cic. Mur. 7: par l'état; a legibus, Cic. Mil. 9: par les lois; a natura, Cic. Phil. 14, 32: par la nature; a studiis adulescentium, Cic. de Or. 3, 207: par le zèle des jeunes gens; a ventis invidiae, Cic. Verr. 3, 98: par les vents de la malveillance; a more majorum, Cic. Fam. 13, 10, 1: par la coutume des ancêtres; a vero, a falso, Cic. Ac. 2, 71: par le vrai, par le faux; defici a viribus, Caes. BC. 3, 64, 3: être abandonné par ses forces. [zapst]¶3 [après l'adj. verbal] Cic. de Or. 2, 86; Pomp. 34; etc. [zapst]¶4 [différent de per]: aliquid a suis vel per suos potius iniquos ad te esse delatum, Cic. ad Br. 1, 1, 1: [il m'a paru soupçonner] que ses ennemis t'ont rapporté ou plutôt t'ont fait rapporter quelque histoire; qui a te defensi et qui per te servati sunt, Cic. Pet. 38: ceux que tu as défendus et ceux que ton entremise a sauvés. [zapst]¶5 [avec des intr. équivalant pour le sens à des passifs] a paucis interire, Cic. Off. 2, 26: périr sous les coups de quelques hommes, cf. Lucr. 6, 709; mori ab, Cic. Fam 15,17, 2; Sen. Contr. 5. 3; perire ab, Nep. Reg. 3, 3; Ov. P, 3, 3, 46; cadere ab, Tac. An. 16, 9; vapulare ab, Sen. Contr. 9, 4, 2; Sen. Apoc. 15; Quint. 9, 2, 12. Q. [zapst]¶1 abs est rare; se trouve devant t, surtout dans l'expr. abs te II aps Inscr. et divers mss. de Plaut. et des lettres de Cic. II af, signalé par Cic. Or. 158, se lit dans des Inscr. [zapst]¶2 d'après les gram. anciens a se place devant les consonnes, ab devant les voyelles et devant h; mais ni les mss. ni les Inscr. ne vérifient cette règle. [zapst]¶3 qqf a, ab se trouvent après le relatif (quo ab): Plaut. As. 119; Rud. 555 II chez les poètes et chez Tacite, rarement ailleurs, entre le subst. et son déterminatif [adjectif, génitif, ou nom propre apposé]: judice ab uno Tac. An. 2, 60, par un seul juge; initio ab Suriae An. 4, 5, depuis les frontières de la Syrie; oppido a Canopo Tac. An 2, 60, à partir de la ville de Canope; uxore ab Octavia abhorrebat, Tac. An. 13, 12: il se détournait de son épouse Octavie II chez Ovide, séparé par ipse du complément: H. 9, 96; 12, 18; Pont. 3, 3, 46, etc. II quand il y a deux compléments liés par une copule, placé devant le second: Plaut. As. 163; Prop. 4, 3, 39; Ov. H. 6, 108, etc. [zapst]¶4 en composition, a devant m, v, (amovere, avertere); abs devant c, p, t (abscondere, abstinere, asportare = absportare); au devant f (auferre, aufugere), sauf afui parf. de absum; ab devant les autres consonnes, sauf aspernari au lieu de abspernari.
    * * *
        A meis ciuibus ea res mihi fuit honori. id est, Ob eam rem honoribus affectus sum a ciuibus meis. Ci. Pour cela m'ont honoré les habitants de nostre ville.
    \
        A nobilitate igitur periculum. Subaudi, Est, Impendet, Imminet, aut aliquid simile. Cic. Il y a danger de la part ou costé de la noblesse, ou des nobles.
    \
        Ab aliquo perire, id est occidi. Plin. Estre tué par aucun.
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        A et Ab, motum a loco significant: vt, A villa redeo, ab agro, vel ab agris. Je retourne de la metairie, Des champs.
    \
        A et Ab, interdum per QVVM declarantur: seruiuntque tempori significando: vt, A paruo te noui: Hoc est, quum adhuc paruus esses. Quand tu estois encore petit enfant.
    \
        Ab adolescentia. Cic. Dés le commencement de ma jeunesse, Dés que je commencoye à venir en eage.
    \
        Ab ineunte adolescentia. Plaut. Cic. Dés le commencement de mon adolescence, ou de mon eage.
    \
        A cunabulis. Plaut. Dés le berceau, Dés mon enfance.
    \
        Ab infante duratus. Colu. Endurci dés son enfance, ou d'enfance.
    \
        Ab infantibus, Id est a pueritia. Cels. Dés l'enfance, D'enfance.
    \
        A paruis. Terent. De jeunesse, Dés qu'on estoit encore petit.
    \
        A primordio sui. Tacit. Depuis son commencement.
    \
        A principiis ita diligentior fiet puer. Quintil. Dés le commencement.
    \
        A pueritia. Cic. D'enfance, Dés l'enfance.
    \
        A tenero et a teneris. Colum. D'enfance, Dés qu'on estoit encore tendre, ou petit tendron.
    \
        A et Ab, finitum rei alicuius aut temporis terminum significant: et fere sequitur ad, vel vsque ad, aut aliquid idem pollens: vt, A principio ad finem. Dés, ou Depuis le commencement jusques à la fin. \ Ab auo. Terent. Dés le temps de l'ayeul.
    \
        Ab aurora. Plaut. Dés le poinct, ou l'aube du jour.
    \
        Ab sole orto in multum diei stetere in acie. Liu. Depuis le soleil levé.
    \
        A calce ad carceres. Id est, A fine ad principium. Cic. De la fin au commencement.
    \
        A capite vsque ad calcem. Plaut. Depuis le commencement jusques à la fin, ou Depuis le hault jusques au bas.
    \
        Talos a vertice pulcher ad imos. Horat. Depuis le sommet de la teste, jusques à la plante des pieds, ou jusques aux talons.
    \
        Ab extremo orsi. Liu. Commenceants au dernier.
    \
        A fundamento. Plaut. Depuis le fondement.
    \
        A fundo. Virg. Depuis le fond.
    \
        Ab infimo. Plaut. Depuis le fin bas.
    \
        Ab humili ad summum. Cic. Du bas au plus hault.
    \
        Ab illo tempore. Cic. Dés, ou Depuis ce temps là.
    \
        Ab hora tertia bibebatur. Cic. Depuis trois heures.
    \
        Ab imis vnguibus vsque ad verticem summum. Cic. Depuis le fin bout des ongles du pied, jusques au sommet de la teste.
    \
        Ab initio. Cic. Dés, ou Depuis le commencement.
    \
        A mane. Plaut. Depuis le matin.
    \
        A media nocte togatus ero. Mart. Dés, ou Depuis minuict.
    \
        Ab omni vetustate acceptum. Cic. De toute ancienneté.
    \
        A pridie Idus Sept. Plin. Depuis le jour de devant les Ides.
    \
        A prima luce. Caes. Dés le fin matin. Dés qu'il commencea à faire cler.
    \
        A primo, pro A principio. Ci. Au premier, ou Du commencement.
    \
        A summo. Plaut. Depuis le hault.
    \
        A terra ad caelum percontari. Plaut. Depuis un bout jusques à l'autre.
    \
        A vestigio ad verticem. Plin. Depuis la plante des pieds jusques au sommet de la teste.
    \
        A et Ab separationem significant. Terent. Ita tum discedo ab illo. D'avec luy.
    \
        A vel Ab, pro Contra: vt nonnullis placet. Virg. Defendo a frigore myrtos. Du froid, ou Contre le froid.
    \
        A vel Ab, pro Praeter, siue contra. Plin. Id quod notasse, non ab re est. Il n'est pas sans propos, ou inutile. Il n'est pas impertinent.
    \
        Quae ab re sunt. Choses impertinentes, et non servantes à la matiere. B.
    \
        Ab re est remissior. Il est trop negligent et nonchalant de son profict. B.
    \
        Ab re, Contra commodum. Plau. Ab re consulit. Contre le profict et utilité de celuy à qui il donne conseil. Il luy conseille son dommage.
    \
        Ab re orare. Plau. Prier en vain, ou demander quelque chose oultre raison et sans propos.
    \
        Ab re, pro Ob eam rem. Liu. Id, ab re, Interregnum appellatum. Pour ce, Pour ceste cause.
    \
        Tantumne ab re tua est otii tibi, vt, etc. Cic. As tu bien tant de loisir avec tes affaires? Tes affaires te donnent ils bien tant de loisir?
    \
        Non ab re. Suet. Il n'est point impertinent, ou hors de propos.
    \
        Haud ab re duxi. Liu. J'ay estimé n'estre point inutile, ou sans raison.
    \
        Non ab re. Non sans cause.
    \
        A vel Ab, pro Post, vel statim, seu concinuo post. Pli. Dulcissimum ab hominis camelinum lac. Le laict du chameau est le plus doulx apres celuy de la femme.
    \
        A ientaculo. Plaut. Apres desjuner.
    \
        Cuius a morte hic tertius et tricesimus est annus. Cic. C'est cy la XXXIII. annee depuis son trespas.
    \
        Vt primum a tuo digressu Romam veni. Cic. Apres.
    \
        A rege secundus. Le second apres le roy.
    \
        Hostium a tergo incursum vidit. Liu. Par derriere, Du costé de derriere.
    \
        A Senatu stat. Cic. Il est du parti du Senat, Il tient pour le Senat, Il tient le parti du Senat.
    \
        Dicere ab reo. Cic. Parler ou plaider pour le defendeur.
    \
        Hoc totum est a me. Cic. Tout cela sert à mon propos. Tout cela fait pour moy.
    \
        A nobis facit. Cic. Sert à nostre propos.
    \
        A vel Ab, pro énéka, siue pro, Quod pertinet ad, Cic. cum a militibus, tua pecunia. Mal fourniz et pourveuz quant à gens de guerre et argent.
    \
        A morbo valui, ab animo aeger fui. Plaut. Quant est de la maladie, j'en suis gueri.
    \
        A me pudica est. Plaut. Quant est de moy, je vous responds de moy qu'elle est femme de bien.
    \
        Narrat vt virgo a se integra etiam tum siet. Terent. Que de sa part elle est pucelle.
    \
        Doleo ab animo, doleo ab oculis. Plaut. Je suis malade en l'esprit, J'ay l'esprit fasché. J'ay mal aux yeuls.
    \
        Otiosus ab animo. Plaut. Qui n'ha nulle fantasie en son esprit.
    \
        Inops eram ab amicis. Cic. Povre d'amis.
    \
        Nunquam a causis et iudiciis districtior fui. Cic. Je ne fus oncq plus empesché de procez.
    \
        Ab hac parte reddemus vos securos. Planc. Ciceroni. De ce costé, quant à ce.
    \
        Ab se cantat cuia sit. Plaut. D'elle mesme.
    \
        Ab transenna lumbricum petit. Plaut. Parmi la fenestre, ou le guichet. Aucuns sont d'advis que le vray sens est tel, Cest oyseau cerche sa viande parmi le filé, ou le laqs, ou le piege, ou le collet qui est tendu pour le prendre.
    \
        Salutem a bonis afferre. Cic. Par les bons.
    \
        Ab ostio omnia isthaec audiui. Plaut. De l'huis.
    \
        Ipsa protinus a via amicumsalutes. Mart. Du chemin, En passant.
    \
        A foris. Plin. Par dehors.
    \
        A vel Ab, pro Versus, seu quod vulgo, De parte dicimus.
    \
        Quod a sole fuit. Plin. Qui avoit esté du costé du soleil, Tourné vers le soleil, Devers le soleil.
    \
        Firmos omnino et duces habemus ab occidente, et exercitus. Cic. Vers la partie d'occident.
    \
        A dextera. Plin. Du costé dextre. A dextre.
    \
        Ictus ab latere. Liuius. Feru ou frappé par le flan.
    \
        A contraria aure instillare. Plin. Par l'oreille opposite.
    \
        A vento aliquid opponere. Pli. De devers le vent. Du costé du vent.
    \
        A vel Ab cum ablatiuo personae, eleganter domicilium significat: vt, A iudice venio. hoc est, a domo iudicis, quod inepte dicitur, De apud. De chez vous, De vostre mesnie.
    \
        Ab ea egreditur. Terent. De chez elle.
    \
        A nobis domo est. De nostre maison. De chez nous.
    \
        A qua a ferrario fabro. Cels. Eaue de chez ung forgeron ou mareschal. Eaue en laquelle le mareschal estainct, ou trempe son fer.
    \
        A Pontio, ex Trebulano, ad quintum Idus Maii. Cic. De la maison de Pontius, Escript en la maison de Pontius, etc. C'est la fin et date des lettres.
    \
        A vel Ab sequente. quoque praepositione ad, vel ipsa subaudita, plerunque vtimur, vbi ab vna re ad aliam fit transitus. Terent. Ab labore ad libidinem. Du labeur à volupté.
    \
        A vel Ab nonnunquam ponitur pro Gallica praepositione Par. A potu quidam prandiumincipiunt. Plin. Par boire.
    \
        A fronte et a tergo. Cic. Devant et derriere, ou par devant et par derriere.
    \
        A pectore denudari. Cic. Estre descouvert par la poitrine, Avoir la poitrine descouverte.
    \
        Ab exteriori parte. Cels. Par dehors.
    \
        A verecundia. Liu. De honte qu'on ha.
    \
        Ab illo friget. Gel. Ce n'est rien aupris de luy.
    \
        A, Propter: vt A metu infamiae. Tacit. Pour crainte du deshonneur, Craignant deshonneur.
    \
        A spe quam successus rerum augebat. Liu. A cause de l'esperance, A raison ou pour l'esperance.
    \
        Ab ira et odio. Liu. Par courroux et haine.
    \
        A sole dolet. Plin. Il est malade du soleil, Le soleil luy a faict mal, ou l'a faict malade.
    \
        Ab, pro Erga. Cic. Ab innocentia clementissimus. Envers les innocens.
    \
        A vel Ab pro A parte, siue Ex parte. Liu. Ab Sabinis Metius Curtius. Du costé des Sabins, ou de la part des Sabins.
    \
        Ab Romanis tubae cornuaque cecinerunt. Liu. Les trompettes et cornets sonnerent du costé des Rommains. Les Rommains sonnerent la trompette.
    \
        Ei testamento legat grandem pecuniam a filio. Cic. Il luy laisse un legz d'une grande somme d'argent payable par les mains de son filz.
    \
        Ab aliqua re otium vel tempus habere. Terent. N'estre point empesché, et ne laisser point d'avoir bon loisir pour cela.
    \
        A vel Ab, proximitatem loci significat. Cic. Venisse eum a Roma. D'aupres de Romme.
    \
        Ab Roma aberat. Cic. N'estoit point autour, ou aupres de Romme.
    \
        Ab accidentibus, Qui ha charge de mettre en escript et d'advertir des choses qui surviennent. \ Ab aure, Secretaire.
    \
        A commentariis, Celuy qui fait le registre des prisonniers, Geolier, ou un Chroniqueur. \ Ab epistolis. Suet. Secretaire.
    \
        A latere Regis. Les amis familiers du Roy qui ne bougent de son costé. \ A libellis, Maistre des requestes.
    \
        A manu, A manu, seruus, et A manibus. Suet. Un clerc qui sert pour escrire.
    \
        A pedibus, vel A pedibus seruus. Cic. Un laquay. quod etiam Ad pedes, Martiali: et Circum pedes, Ciceroni: dicitur.
    \
        A secretis, Secretaire.
    \
        A studiis. Sue. Celuy de qui nous nous servons au faict de nos estudes.
    \
        A rationibus. Suet. Maistre correcteur, auditeur, ou autre officier és comptes. President des comptes. B.
    \
        A voluptatibus. Suet. Qui ha charge d'inventer toute sorte de passetemps pour le prince.
    \
        Positis castris a milibus passuum quindecim. Caes. Ayant assis son camp à quinze mille pas pres.
    \
        Ab illo tibi soluam. Cic. Je te feray delivrer par luy ce que je te doy.
    \
        Viaticum vt dem ab trapezita tibi. Plaut. A fin que je te baille argent pour voyager par les mains du banquier, Que je te face delivrer argent par la banque.
    \
        Ab Aulo Sextilio dicit se dedisse, et a suis fratribus. Cic. Il dit avoir payé de l'argent de Sextilius, et de l'argent ou de la bourse de ses freres.
    \
        A cauda de ouo exeunt. Plin. La queue devant, ou la queue la premiere. \ Pedibus genitus Nero. Pli. Les pieds devant.
    \
        Quaecunque animal pariunt, in capita gignunt. Plin. Les testes devant.
    \
        A matre pulli. Colum. Prins dessoubs les ailes de la mere.
    \
        A lenone manu asserere. Plaut. Retirer une fille, et la delivrer d'entre les mains d'un maquereau.
    \
        Instructus a philosophia. Cic. Garni de philosophie. Scavant en philosophie.
    \
        Inuictus a labore. Cic. Qui ne se lasse point de labeur et travail. Non vaincu de ou par labeur.
    \
        Ab exule prope esse. Taci. Estre presque banni. N'estre gueres moins que banni.
    \
        A contumelia, quam a laude propius fuerit, post Vitellium eligi. Tacit. Estre esleu apres Vitelle, approcheroit plus de deshonneur, que de gloire.
    \
        Ab amore scribere. Balbus Ciceroni. De grand amour.
    \
        Ab aspectu decorus. Colu. Beau à veoir.
    \
        Ab aliquo describere. Cic. Transcrire du livre d'un autre.
    \
        A se aliquid promere. Cic. Dire quelque chose du sien, de soymesme et de son invention.
    \
        A me salutem dic Ciceroni. Cic. Salue Cicero de par moy.
    \
        A me illos habe commendatissimos. Cic. Je te les recommande tant que je puis. Ayes les en recommandation pour l'amour de moy.
    \
        A sole calor. Cic. Chaleur de soleil.
    \
        A puppi religatus. Cic. Attaché, ou lié à la poupe.
    \
        A stirpe socius Pop. Rom. Sallust. De race.
    \
        A stirpe, pro Stirpitus. Liu. Dés la racine, Totalement, du tout.
    \
        Ab auro fulgorem reuereri. Lucret. Avoir en reverence ceulx qui sont vestus de drap d'or, ou qui reluisent de dorures.
    \
        A limine disciplinas salutare. Seneca. Estudier quelque peu et legerement.
    \
        Ab eo, pro Eius. Terent. Atque ab eo gratiam inibo. Je gaigneray sa bonne grace.
    \
        Ab illo iniuria. Terent. Le tort qu'il fait.
    \
        A, interdum redundare videtur. Tacit. A metu infamiae. De paour de deshonneur. Liu. Castra a stationibus firma.
    \
        A et Ab, eleganter vtimur cum his dictionibus Vsque et Prope. Cic. Vsque a Capitolio. Dés le Capitole.
    \
        Tam prope ab domo. Cic. Si pres de la maisons.

    Dictionarium latinogallicum > a

См. также в других словарях:

  • malade — Malade, AEger, Morbidus, Inualidus, AEgrotus, forte a Malacia {{t=g}}malakia,{{/t}} c in d mutato, idque propter mollitiem seu debilitatem et infirmitatem, vel forte propter malaciam appetitus, quae omnibus pene aegrotis est familiaris,… …   Thresor de la langue françoyse

  • HIRUNDO — I. HIRUNDO Diis olim Penatibus carum animal, uti ex Aeliano docet LIl. Girald. de Gentium Diis, et ex Varronis in Menippeis loco, de templo Apollinis exusto, cuius Arnob. meminit adv. Gentes l. 6. God. Stewech. Electis ad eum: avis migratoria est …   Hofmann J. Lexicon universale

  • TURRIS — ab Aeolic. τυῤρὶς. pro τύρσις, ornandae et muniendae Urbi excogitata. Sacris quinetiam peragendis, quales campanariae Christianorum Turres; quae si contectae sint, cam panas longius personare statuit Magius, quam si apertae: eo quod sonus non in… …   Hofmann J. Lexicon universale

  • cause — Cause, qui fait faire quelque chose, Causa. La meilleure cause et la pire, Superior causa et inferior. B. ex Cicerone. Les causes durent tousjours et perseverent, Manent causae. Tu as ouy les causes de mon conseil, Audisti consilij mei motus. Par …   Thresor de la langue françoyse

  • gaster — Gaster, Il vient de Vastare, u mutato in g. Conspurcare, Deprauare, Disperdere, Deterrere, Deturpare, Euastare, Foedare, Resignare, Spurcare, Deuenustare, Lutare, Violare, Inquinare. Blesser et gaster sa force, Carpere vires. Gaster et corrompre …   Thresor de la langue françoyse

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